vendredi, mars 04, 2011

Un rêve de février.

Jean Pierre Castaldi, là devant tout le monde, très gros et très nu, sauf le bas caché par un radiateur.
Bon il est jovial hein, il gueule.
Il fait une sorte de truc avec un" beat à quartz" et un solo de pipeau ne comportant qu'une seule note.
Du coup comme c'est chiant je me concentre sur lui.
Il a décidé de retirer le radiateur à ses pieds.
Et là je le vois dérouler une super longue bite qu'il range un peu comme un radiateur on va dire.

Voilà, les rêves de merde reviennent.

mardi, novembre 09, 2010

Nuit du 8 au 9 novembre 2010.

Je suis dans une forêt, la nuit,  avec d'autres membres du forum Lucid-state. Notamment Frisco Amos.
J'essaye de tous les semer parce que je ramasse des feuilles d'Iboga illégalement.
J'ai l'impression d'être un animal, parce que je me déplace de façon très fluides dans la végétation, à ras du sol.

Peu après je me rends compte que mon appartement se situe dans la forêt, je rentre dans ma chambre par l'une des fenêtres et je découvre que ma maison est super squatté. Il y a une cinquantaines de personnes, tous très définis dans le rêve, tous très différents, personne que je ne connaisse pour le moment.
Je demande si je peux avoir au moins ma chambre de libre s'il vous plait les gars.
Une fois tout le monde parti je m'allonge nu et bandant sur un canapé, et derrière moi apparait Anaïs C, qui, je l'espère bien, va me sucer.
Exactement ce qu'il se passe, elle se met tête bêche sur moi et englouti ma queue.
Quand je regarde ça je vois qu'il y encore deux personnes dans la pièce, un homme et une femme, il s'approche l'air envieux.
Anaïs, la bouche plus ou moins pleine, leur cri de se barrer. Mais moi je veux bien que la meuf vienne me sucer aussi.
Et bingo, c'est ce qu'il se passe.
Une minute de bonheur absolu en rêve.

Du coup je me souviens plus du reste, sauf que le rideau de douche tiens plus bien et qu'il faudrait le réparer.

lundi, novembre 08, 2010

Nuit du 7 au 8 novembre 2010

Nous sommes dans un appartement mobile, sur rails, avec mes parents et ma soeur.
Mon père est complètement crevé et s'adosse au mur avant de s'écrouler, ma mère l'a habillé en jeune.
C'est surement la raison.
Avec ma soeur, dans la pénombre de l'appartement, nous collectons de petits cristaux très lumineux sur le sol, lorsqu'on les ramasse ils semblent s'intégrer à notre organisme. Ces jolies petites protubérances lumineuses, accrochés à mes phalanges, finissent par créés de minuscules bases de lancement marqués d’icônes sur mes doigts. Je sens que je vais pouvoir les utiliser dans un combat.
Au bout du couloir une porte est ouverte sur un tunnel inquiétant que nous parcourons grâce aux rails. C'est ma soeur qui est au commande mais elle fait de la marche arrière et je lui propose plutôt de partir de l'avant. Elle a entre les mains une grosse manette de cheminot.
Je me réveille.

Plus tard je me trouve dans une sorte de théâtre-musée. Il y a là de grandes sculptures gluantes. J'en actionne une grâce à un pie de vache dans sa structure, et un long jet de liquide visqueux rempli une vasque au pied de la sculpture. On me propose de me déplacer grâce à une autre de ces installations, juste une jambe géante, qui possède un habitacle et qui est censé sauter à cloche pied.
Sur le coup je trouve pas ça très engageant.
Je préfère faire le con avec Marion R. Nous sommes comme deux jumeaux fluos, avec des barbes à la Karl Marx, des chapeaux haute forme et nous sortons des poudres de nos portefeuilles en se les soufflant pour changer de couleur.
On se marre.
Pouf bleu fluo ! Pouf rose fluos ! Et nos dents brillent sous la lumière noire.

Je me réveille encore.

Sur un marché, je vends des confiseries, des figurines hyper élaborés constitués de psylocibine.
Quatre jeunes des cités s'assieds sur l'étal et je refuse de leur vendre quoi que ce soit. Sauf quand ces quatre garçons se transforment en jeunes filles et que j’admire leurs culs nus en ribambelle posés dans les confiseries.
Le gars qui crée les figurines le fait avec la bouche, en mâchouillant la pâte brute de psylocibine.

Je trouve ces rêves très riches et la vie réel bien pauvre.

mardi, septembre 14, 2010

Nuit du 13 au 14 septembre 2010

Les extra terrestres doivent débarquer ce soir et faut y aller à ski.
Pour trouver le site d'apparition des E.T il faut entrouvrir les yeux, et à travers les cils je peux voir une accolade rosâtre, à l'horizontale, apparaître dans les montagnes enneigés.
Je me fait vertement engueuler par le moniteur de ski parce que je suis dans les derniers. C'est une course en fait. Je savais pas. Je fonce. J'ai un monoski à chaque pied, c'est pas pratique, mais je fonce, je dépasse tout le monde, je slalom entre les sapins.
Mais un moment donné, ben il y a plus de neige. Je continue à pied, les monoskis sur les épaules. Je dépasse encore un tas d'enfants débutants et parviens à la cime d'une montagne.
Je vérifie de temps en temps que l'accolade est toujours là.
Au sommet il y a un type avec un camion plein de fauteuils.
Il les balance sur la descente pour faire des bosses. Toute la descente est recouverte de fauteuils. Bon.
Il manque la neige artificielle dessus. C'est pas pratique. Je vais pas m’asseoir tout de même.
Et puis l'accolade a disparu. Tout le monde cri au canular.
La course est annulée, c'était de faux extra terrestres. C'est nul.

Plus tard je fait de l'acrobranche avec Marion R. 
Sauf que ma ligne de vie est bien trop longue, si je tombe je touche le sol et me brise le bassin. C'est ça que j'explique à l'animatrice, une lesbienne qui courre après les filles dans le parc. 
Là Eric D débarque et fait une blague. 
Il fait sécher toutes les petites culottes de Marion sur les câble reliant les arbres. Moi je trouve ça rigolo.


jeudi, septembre 09, 2010

Nuit du 6 au 7 septembre 2010.

Cette nuit je manipule des réacteurs nucléaires dans de grandes cuves d'eau verte fluo.
C'est rigolo.
Y a aussi des navettes pour aller dans l'espace.
Mais je trouve christophe C et Thierry B en train de baiser dans un des cockpits.
Ça me fout en rogne. Ils vont faire sauter les réacteurs les cons. Eux Ils rigolent.

Au départ j'étais juste parti montrer à Marion R la grandeur des caves de la caserne Champerret, le QG des Pompiers de Paris. Même qu'on avait prévu de faire du camping sauvage dedans.

lundi, mars 29, 2010

Nuit du 28 au 29 mars 2010.

Cette nuit je suis à l'hôpital. En addictologie.
On me laisse seul dans ma chambre. Nu. J'ai un système d'auto injection que je peux garder sur mon bras.
Et tous les soins sont ainsi automatisés, toutes les opérations chirurgicales.
Et ben j'ai bien fait de retirer le système de mon bras avant l'attaque terroriste pirate de Al-Qaida.
Sinon je me serais fait injecter du poison, sûr.
De la même façon, toutes les opérations finissent dans un bain de sang, des coups de scalpels coupent des rates, tranchent des aortes. Ça pue la boucherie.

jeudi, février 18, 2010

Nuit du 17 au 18 février 2010.

Je suis à l'opéra avec Marion R.
Les murs de la salle sont couverts de lignes noires et blanches horizontales. Ça fait des drôles d'effets de moirage et d'effets d'optiques quand on va du parterre au balcon. Je vois que j'ai plus beaucoup de batterie dans mon téléphone alors j'appelle Marion que je crois au parterre pour qu'elle vienne là. Elle répond et me dis "ben j'y suis, je suis sur tes genoux banane !". Ah ouais. Quel distrait je fais.
L'opérette qui se joue est rempli de femmes dénudées qui viennent se frotter à nous. Au début c'est une pub pour un sabot en bois à insérer dans la chatte. Avec démonstration. Je comprends rien à cet écarteur de chatte, comment il fonctionne "Avec les quatre doigts banane !" me dis Marion.

Plus tard on se retrouve sur son balcon, à transformer la graisse de cul de sa voisine en nems et en sushis. On fait ça par la pensée.
Et quand l'arrosage automatique se met en route je me retrouve propulsé hors de mon corps et ma voix de moi descendant l'escalier me parait comme brouillée.
La voisine ouvre la devanture de sa chambre. C'est une piscine de faïence turquoise, et son lit est un grand barbecue à grillade.
Et son mari un gros libanais rigolard aussi.
Voila.

Nuit du 16 au 17 février 2010

Je passe la nuit dans des tunnels routiers.
Au début j'ai pas de chance, je suis juste derrière un camion de ravalement qui dépasse la hauteur autorisée. En voulant l'éviter je me pète la gueule en moto et je glisse heureusement à l'extérieur du tunnel. Une lourde porte en fer s'abat pour condamner le tunnel et je me dis "Merde ma moto" elle est restée dedans.
Juste après je me trouve apparemment embauché par l'entreprise de ravalement. On ravale ce tunnel.
A chaque fois qu'on rentre dedans, ben on dépasse la hauteur autorisée, du coup ça fait plein d'étincelle et on rigole. Des fois on refait, depuis le cockpit situé au sommet du camion, des scènes de Twin Peaks, toutes celles où il y a des flashs de soudure à l'arc. On fait Bob et Leland Palmer. Comme ça pour rigoler.
Avec mes conneries je fini par bloquer les gens qui bossent vraiment. Particulièrement ceux qui remplacent les tubes néons bleus dans les tunnel.
Le gars qui remplace les tubes, bloqué dans le tunnel, est obligé de faire sa gym sur place. Il met une sorte de body mauve électrique et il s'allonge au sol en faisant tressauter des bourrelets de graisse sur tout le corps et en une seule fois. Je regarde son entrejambe, il a un crabe à la place du sexe. Je me dis "le routier est un trans".
Après je vois le type installer les tubes et ça clignote en bleu comme une rampe de lancement. Là il dit "Et imagine quand ça arrive à la fin du tunnel". Ok.

Plus tard, peut être le lendemain, je m'occupe toujours de ravaler je sais pas quoi dans ce tunnel et il fait tellement chaud que la peinture du plafond cloque et tombe sur l'équipe et d'un coup on est plein de camions comme des vaisseaux de Goldorak go.
C'est la guerre. C'est pour ça qu'il fait chaud. La guerre thermique.
Les amas de peinture fondue au sol font des accidents. Surtout des accidents de caddie. Les gens sortent des courses.

C'était tout de même mieux à vivre qu'à raconter.

jeudi, février 04, 2010

Nuit du 3 au 4 février 2010.

Un gros bordel.
Je suis avec Stelios dans un bâtiment gigantesque en Russie.
On est là pour combattre les démons du sous sol, à coup de prise massive d'Iboga.
Ça va pas chômer.
Mais bon finalement moi non parce que je préfère, finalement, me branler, parce qu'il faut bien, finalement.
Le bâtiment est un ensemble d'architecture gothique, néo classique et totalitaire. C'est vraiment très haut et très beau.
Même le sous sol au démon est vachement classe, avec des moulures et des blasons et des trucs.
Le couvercle ouvragé du puits aux démons sert aussi de signe pour les contenir. A un moment du rêve j'arrive pas à bien le fermer et je le casse et je me barre vite sans rien dire à personne avant que les démons se barrent partout et foutent la merde.
Bon avant ça donc je me branle. Et pas qu'un peu, parce qu'il se trouve que l'Iboga me donne très envie de branler la bite.
Je me branle dans ma petite chambre mansardé, tout en haut.
Personne va me déranger je pense.
Les films qu'ont trouve ici sont incroyable, de jeunes russes en lingerie acidulé débarquent à cinq ou six pour s'occuper d'un mec.
Il y a aussi des trucs scato et uro, d'ailleurs je vois un reportage sur les familles de ses filles qui découvrent les pornos. On voit des petites soeur pleurer parce qu'on fait caca sur le visage de la grande.
Bon je suis pas vraiment à l'aise.
De temps en temps je descend filer des coups de lattes au démon, mais je préfère définitivement me branler.
Et puis des moments j'ai peur que tout le monde entende, ^parce que je m'emberlificote dans les câbles du casque et ça débranche le son qui sort à fond et merde.
Et puis ça capte pas plus que mes couilles. On comprends rien, ça saute.
Je me décide à voir ce qui se passe en bas et je croise Stelios qui repart au combat. Il est en chaise roulante. Il a du prendre une branlée la dernière fois parce que j'étais pas là. Je le salue de la tête et je m'esquive. Direction branlette.
Je vais essayer d'améliorer le système, la télé est encastrée dans le toit. Je me retrouve dehors, à plusieurs centaines de mètre du sol, sur un parapet, à essayer de faire marcher le machin. Mais voilà Olivier C, mon ami et banquier, qui débarque et qui veut enlever toute l'installation. Moi je suis dehors, je crie je pleure j'ai froid il pleut.

samedi, janvier 23, 2010

Nuit du 22 au 23 janvier 2010.

Des noirs musclés sucent d'autres noirs musclés à la chaine. Et moi je suis le seul blanc dedans. Alors je demande un peu pourquoi (en me faisant sucer) et ça me réveille.

vendredi, janvier 01, 2010

Nuit du 31 décembre 2009 au 1er janvier 2010

Une sorte de réveillon étrange.
Nous sommes quelques uns assis sur des tabourets de bar autour de ma table de travail.
Je suis face au miroir. Mais je ne parviens pas à distinguer mon visage.
Nous n'échangeons aucun mot. Juste quelques geignements de temps en temps. Une torpeur vraiment lourdingue nous a envahie, moi et mes invités.
Ca dure plusieurs heures. Plusieurs heures d'attente désagréable.
Et puis je crois que j'approche mon visage du miroir et je me dis "Ah, ben c'est moi en fait" et tout le monde s'anime. Eric D, à mes côtés, éclate de rire tandis que mon voisin de droite, qui s'est endormi, bascule en arrière. Les autres, on est genre cinq ou six, que des hommes, se dégourdissent.
Les invités s'en vont.
Olivier K me sert dans ses bras en disant "C'est ma meilleure bonne année".

Plus tard dans la nuit je fais un second rêve.
Au dessus de la porte du salon il y a un petit cagibi.
Je monte pour ranger des trucs et je pète maladroitement mes lunettes, juste en les tenant.
Embêté, je redescend et là je vois un type à poil dans le couloir. Je le poursuis jusqu'à la cuisine ou il se jette par la fenêtre dans le puits de jour.
Je passe la tête par la fenêtre pour voir s'il s'est bien écrasé cinq étages plus bas et aussi pour lui cracher dessus. Mais quand je passe la tête et les épaules (je suis torse nu) je ressent immédiatement le froid et l'humidité sur ma peau. Comme je sais que je suis en train de rêver je trouve ça incroyable que les sensations soient si réalistes.
Je m'empresse de retourner dans mon lit pour aller me réveiller et voir si j'ai aussi froid en réalité.
Non. Je me réveille dans la chambre tiède.
Et je reste couché un bon moment à me poser des questions sur l'incroyable pouvoir du cerveau et sur la réalité en tant que flux d'informations.

jeudi, décembre 31, 2009

Nuit du 30 au 31 décembre 2009.

Je tourne un porno avec Danny McBride comme acteur, dans une propriété en banlieue résidentielle. Il est musclé comme un monsieur muscle. Un autre acteur blond est lui aussi tout en gonflette.
Il y a aussi une brune et une blonde, opulentes et vulgaires, donc tout à fait sexy à mon goût.
Personne ne donne d'indication et tout est assez nul et mou.
Je ne sais pas qu'elle est mon rôle dans cette histoire.
Le problème c'est qu'en même temps que le tournage, on doit s'occuper du jardin du proprio, de sa piscine (notamment la plomberie) et d'une petite exploitation de blé.
Durant la journée je comprends qu'on fait un making off aussi et qu'une tournée est prévue.
Je me met à diriger un peu les acteurs, je dis aux filles de sucer à deux, en se battant doucement pour les bites et de regarder la caméra afin d'inviter des yeux le spectateur. Je deviens moi même spectateur et le film commence à bien me plaire.
Mais les allers retours de Danny pour aller régler l'arrosage de jardin ou aplanir la dalle en béton de la piscine, m'emmerde.

J'essaye de tout régler maintenant et le rêve est assez long et plein de détails, couleurs du système d'arrosage, ou même les vannes que font les filles à propos de Danny, qui semble débuter et un peu homo. C'est assez drôle. Souvent.

A la fin du rêve, le blé est inondé, la tuyauterie de la piscine montée à l'envers et j'ai l'impression que la maison est la même que dans le rêve du 12 au 13 juillet 2009.
J'explique sérieusement au proprio qu'il nous faut des professionnels pour la piscine et pas des acteurs porno. Puis on fait un visionnage des rushs dans le salon.
Danny, enjoué, annonce une sortie DVD et une tournée au Maroc.
Toute l'équipe semble dubitative et Eric D, que je vois pour la première fois dans le rêve, assis dans un fauteuil du salon, déclare, dans une mauvaise imitation de l'accent de l'épicier arabe :
" Allou ? Oui... Oui, ci Tunis.... Oui tu i pré !"
Tout le monde rigole.

mercredi, décembre 30, 2009

Nuit du 29 au 30 décembre 2009.

Je me réveille dans le studio d'une station de ski "Les Orres" que j'ai quitté hier dans la réalité.
Je suis carrément en retard pour skier. Il est facile 16h et il fait déjà presque nuit.
Je me dépêche de rejoindre l'entrée des pistes, en chaussetes, les chaussure de ski en main.
La neige a complètement fondue. C'est de la soupe, j'aurais pas pu skier de toute façon.
Ma soeur est là qui me voit. Elle est en discussion avec deux jeunes filles, une brune contre elle dans ses bras, joue contre joue, à qui elle dit adieu, et une autre en robe de soirée noire. Que je reverrais à la fin du rêve.
Benjamin, l'ami de ma soeur est également là, mais il a pas du tout la même gueule qu'en vrai.
Je regarde les pistes. C'est super beau. Toute la neige fond, ça fait des rivières sur la montagne.
Nous rejoignons le studio. Il y a des tas de dessins de Benjamin sur les murs. On voit ma soeur en porte jarretelles, mais avec une découpe graphique comme chez les bouchers, pour indiquer les morceaux de viande. Il y a écrit "Enlever un peu là, sucer ici" des trucs comme ça.
Je lui dit qu'elle est folle. On s'embrouille un peu.
Mais je lui dis rapidement "Inutile de me raccompagner à la gare aujourd'hui, on est dans un rêve" elle répond "Bien sur".

Plus tard nous sommes sur une place en bord de pistes, la nuit, avec des cafés bondés, tout le monde est en tenue de soirée.
Moi je suis en combinaison merdique et en chaussette toujours. On s'assied à une table de pédés qui font sécher leur linge en même temps. Je m'en occupe un peu mais j'en ai vite marre et je fais tomber pas mal de linge par terre.Ils font la gueule.
Après ça je veux emmerder un peu Benjamin et je le défi en combat.Boule de feu et tronçonneuse. Un moment il se dédouble et j'envoie des milliers de lames qui les découpent en petit cubes. Sophie prend un peu peur mais un des doubles se relève indemne.
J'ai l'idée saugrenue de noter le rêve au dos d'un des dessins de Benjamin, mais il refuse.
Je monte alors au studio, chercher mon carnet. Les gens s'écartent, ils flippent un peu après le coup des boules de feu.
Cette fois je me regarde monter en sautant de deux étages et revenir. Là je suis à nouveau observateur en moi même.
Devant des chiottes pour femmes je menace un peu ma soeur de l'enfermer dans un chiotte débordant de merde. Un lieu maudit pour moi en rêve. Je l'empoigne par la machoire. Je ne me souviens plus pourquoi.
Ensuite nous sommes à nouveau sur la place. Nous discutons avec un couturier. C'est lui qui a fait la robe de soirée noire. Benjamin veut l'acheter à Sophie. Le couturier lui dit "Je vous en demande un euro, votre présentation était formidable". Benjamin paye un euro et j'annonce que je vais quitter le rêve. Le couturier dit "Venez à la prochaine présentation".

En repartant vers la chambre je croise la fille dans la robe de soirée noire, le visage grimaçant.

Je me réveille. Ca a l'air d'être bien la réalité. Je suis dans mon lit. Mais je ne trouve pas mon carnet. Je me lève et me rend compte que l'électricité ne fonctionne pas. Je comprends que je suis dans une hypnopompie. Je reviens vers la chambre et je vois toutes mes chaussettes au sol qui essaye de m'attaquer, je les fais fuir et elle se transforme en souris de laine.
Ca me fait beaucoup rire,elles essayent de monter sur le lit, mais celui ci est recouvert de nourrissons qui pleure. C'est la bataille. Aha.

Je me réveille. Je sais immédiatement que c'est la bonne.
Je cherche alors la chaussure en cuire, montante, que j'avais mis dans le lit lors de l'incroyable trip Iboga que j'avais fait avant de me coucher. Je comprends en fouillant le lit que j'ai juste fait une hypnagogie. La plus dingue et la plus réaliste que j'ai jamais faite. Et tous ces rêves lucide qui ont suivi sont du également à la cuillère d'Iboga que j'ai prise avant de m'endormir, assommé par trois grammes de GammaOH.

Durant le trip d'Iboga, je m'étais réveillé couché à même le sol du salon, les fresques des murs étaient remplis de créatures effrayantes que je défiait en faisant des doigts et en les insultant. La magie de l'Iboga fonctionnait à bloc, je me déplaçais sans toucher le sol dans mon appartement. Tout cela a duré très longtemps. Je faisait des aller retour du salon au grand miroir du couloir, je devais voir mon visage et le supporter, supporter cet être rempli d'addiction et de compulsivité, celui que je suis et que j'aimerai changer. Tout était extrêmement réel et vivace, pas un instant je n'ai douté, c'était l'Iboga qui procurait ces hallucinations. Je jouais à fermer un oeil pour voir plus de visage monstrueux dans la pénombre rouge de ma chambre. Des visages blanc qui me défiaient, tentaient de me faire peur. Mais a pas peur. Plein d'Iboga ont peut modifier la réalité à souhait.
Je me disait "faut que je parle de tout ça à Stelios".

Nuit du 28 au 29 décembre 2009.

Trois rêves cette nuit.

Rêve 1 :

Je suis avec Marion R, on est dans des affaires de drogues ou de crimes organisés.
Pour monter les échelons on façonne des mannequins de cire des personnes à éliminer.
Genre le videur d'une boite louche.
Pour tuer les mecs et les remplacer par ces golems de cire on utilise un cierge en forme de bite qu'on agite devant les victimes.
Bon tout fonctionne bien jusqu'à une attaque des femmes jumelles à moustache.
Comme on sait pas à quoi elles ressemblent on prend un de nos mannequins et on lui rajoute juste des moustaches.
Durant l'attaque on agite nos cierges comme des cons mais elles soufflent dessus les putes.


Rêve 2 :

C'est con mais j'ai pas les clefs pour rentrer chez moi dans la caserne Champeret. Je suis dehors, je me dis que je vais dormir dehors. Je suis une bande de pote en attendant (je me rend compte que ce sont des gens que je n'apprécie pas dans la vie réel) et on se promène le long des canaux en jouant à une sorte de jeu de cartes magique où on trouve des pouvoirs et des vêtements chics.

J'essaye de me faire héberger chez Mehdi D. Il a une chambre gigantesque et très confortable, mais c'est chez ces parents et ça l'emmerde que je vienne.
Ma soeur qui passe par là se plains d'avoir perdu toute sa Justice avec le jeu de cartes.

Bon je suis à la rue pour la nuit. Je fais le tour de l'enceinte de la caserne et je tombe sur un garage ouvert la nuit. Le jeune qui bosse dans le garage semble bien me connaître. Il me fait des clin d'oeil accueillants.

Le reste de la nuit on parle mécanique.


Rêve 3 :

Avec Giulio N dans un centre Assedic.
Giulio est en short rose, comme d'habitude.
Il tente de se réinsérer dans la société via les assedic. Mais bon on sait pas à qui rendre le feuillet. Giulio propose d'offrir un chant de Noël en échange de son inscription.
Et puis on se fait emmerder par des gamins norvégiens qui comprennent pas que la console de tennis nous appartient et qu'on aimerait bien la récupérer. Ca dure et les gamins pleurent.
Je crois que j'abandonne cette partie du rêve.

Dans la cantine on livre des caisses de bananes. Je me dis "Bordel ça transporte des mygales". Et là je vois une mygale sortir des caisses et se planquer sous un canapé.
Après il y en a partout.
Des sauteuses.
Super mortelles.
C'est la merde.

Un moment, une meuf sur un transat sur le pont d'un paquebot de croisière de luxe (en fait les assedic) en a une sous son cul. Je suis en dessous et je vois ça à travers le plastique du transat.
Je lui dis.
Elle se gratte et me fait tomber la mygale dessus.
Je fais "Gaaaah" et j'essaye de l'écraser en me réveillant.
Réveillé je continue à me frotter le torse à l'endroit de la piqure.


jeudi, octobre 01, 2009

Nuit du 30 septembre au 1er octobre 2009

J'organise une fête dans unthéâtre m'appartenant.
Sont présents Dale et Kathy C ainsi que d'autres membres du forum Lucid-state.
J'ai un tas de défonce possible à disposition, dont un dissociatif qui permet de faire apparaitre son doigt à distance. Histoire de faire un doigt à quelqu'un derrière son dos tout en lui parlant. C'est rigolo.
C'est très érotiques encore une fois comme atmosphère. Mais pas pour moi. Les copines de Kathy C préfèrent assoir leur gros cul sur le visage de Igbe.
Je suis un peu jaloux et lui dit qu'il ressemble à Alexandre Debanne.
Je vois les gens se déplacer à l'intérieur du théâtre à travers les murs, en silhouette luminescente, comme dans le jeu Left 4 Dead.
Je m'enfile une bouteille de tequila et une bouteille de vodka de suite.
Pendant ce temps les filles prennent des pauses suggestives en enfoncant leurs visages à l'intérieur du sol.

Un peu plus tard je me retrouve dans mon appartement avec des libertins. Style XVIIIème.
Je fais écouter à tout le monde ma collection de musique de jeux vidéos.
Puis quand je me retrouve seul avec une fille je m'allonge sur elle et devant son étonnement je lui explique, mutin, que c'est pour la voir sous un autre angle.
J'enlève mes lunettes pour la séduire et l'embrasser. Mais je me retrouve direct englué dans des immondices, le visage empli d'effroi et les libertins sont revenus et font une partouzes dégueulasse dans mon salon.
Je me dis "merde je suis dans un film de Kubrick".

mercredi, septembre 30, 2009

Nuit du 29 au 30 septembre 2009

Cette nuit je rentre en addictologie.

J'ai mis un peu de temps à relater le rêve et du coup tout c'est effacé.
Je me souviens juste qu'on est plusieurs à attendre notre dose de nouvelle drogue nous permettant d'arrêter l'ancienne.

lundi, septembre 28, 2009

Nuit du 27 au 28 septembre 2009.

Je fais la rencontre d'une péruvienne. Dans un appartement lourdement décoré. Il y a aussi une ou deux filles africaines.
Ensemble on regarde des versions pornos de Simpsons. La péruvienne a une moustache et des touffes de cheveux sur les seins qu'elle nous montre.
L'atmosphère devient un peu érotique. Je me met à bander grave quand je vois qu'elle a changé de nichons. Ils sont énormes et imberbes maintenant. Et moi j'ai une gigantesque bite noire avec un gland gros comme une pomme.
Et les filles sont trois africaines. Et ce que j'attend depuis si longtemps arrive et c'est si réel, ces trois filles commencent à me sucer ensemble en rigolant, et je me concentre pour pas jouir direct, mais surement j'attend trop, une des filles me dit "lache toi bébé" et je sens que je vais pas pouvoir venir, et ça met la péruvienne en colère, elle dit "il va devenir flacide, il faut trancher avant".
Là je comprends le truc, je comprends les allées et venues dans l'appartement. je comprends qu'on en veut à ma bite.
Je repousse les filles et je sors dans le hall, je tombe sur un sale type à qui j'écrase le visage dans un vase en verre, je descend les escaliers et je récupère par terre les anciens nichons poilus de la fille (je me dis que ça fera une pièce à conviction). Tout est d'un réalisme extrème. Je ne sais pas dans quelle ville je suis, c'est la tombée de la nuit, un quartier résidentiel avec peu de commerces, ils sont tous à mes trouses. Je tue ainsi plusieurs de mes poursuivants, à chaque fois de façon horrible.
Puis je me réfugie chez un habitant qui se trouve êre dans le coup. Je le tue aussi.
A la fin je ne peu rien faire contre celui qui m'attaque avec une tronçonneuse en disant "Comme avec Soderbergh."

Et je me réveille.

Hypnopompie du 27 septembre 2009.

Encore trop de G.

Mais qu'est ce que cet univers hypnopompique me parait étrange et fascinant.

Comme d'habitude je me réveille dans mon lit, je me sens mal, j'ai pris trop de GammaOH et j'ai du mal à respirer, ainsi qu'à actionner mes muscles. Je suis à moitié paralysé.

Je parviens à actionner l'interrupteur de la lampe de chevet mais celle ci clignote très faiblement. C'est une ampoule basse consommation et c'est comme si elle ne parvenait pas à s'amorcer.

Il y a le Mac de Thomas G (qui dort lui dans le salon) sur mon lit. Je ne voudrais pas l'abimer en foutant un coup dedans. Je devais être en train de regarder un film dessus quand je me suis endormi. Tiens le radio réveil est éteint. Merde une panne de courant.

Faut que je me lève.

C'est vraiment dur, je suis presque incapable de bouger. En allant vers le pied du lit j’entends la télé de la chambre qui se met en marche. Mais sans l'image. Juste le son à fond. J'ai peur que ça réveille Thomas. Je comprends rien.

Je me jette sur le sol et me traine sur les mains pour atteindre l'interrupteur de la chambre. Rien. Je parviens à me lever, avancer dans le couloir jusqu'à la cuisine. Pas de lumière. Je me dirige difficilement vers le salon pour prévenir Thomas. Il fait nuit noire. C'est assez effrayant.

En arrivant dan le salon je me rends compte que je suis encore dans une de ces hypnopompie merdique.

Alors je fais l'effort de briser le mur du sommeil pour émerger. C'est douloureux comme d'habitude, comme si j'étais pris dans un filet. Pour vérifier si je suis dans le Monde Noir ou dans la réalité, je regarde le radio réveil. J’attends de le voir allumé.

Ok je viens d'y arriver, il est 3h44.

Puis un instant pus tard je sombre à nouveau dans le sommeil et les LED du radio réveil, très faiblement éclairés, indiquent, 03h27.

Je comprends rien. J'ai du mal à suivre ce qui se passe.

Finalement je parviens à sortir de l'hypnopompie et je me lève vite fait pour manger quelque chose, afin d'atténuer les effets du GammaOH.

C'est vraiment étrange.

Tout était presque à sa place comme d'habitude. Juste le Mac de Thomas, qui n'était pas sur mon lit, et l'interrupteur de la lampe de chevet déplacé de 40cm à droite.

Je m'endors en pensant que je pourrais passer ma vie à explorer ce monde bizarre. Mais que je risque d'y laisser mon cerveau.

lundi, septembre 07, 2009

Des rêves d'été.

Une femme se donne le sein à elle même.
Et tiens elle est cul nul en pleine rue et fait du ass gaping.
Foutre.

J'ai 8 Borak à ma disposition. Des sortes d'élémentaires. C'est pas mal 8.

Lydwine trompe Mehdi avec un chauve mangeur de glace.

J'ai 5 pitons d'escalade bien insérés dans le corps.
Sternum, côtes basses et dans les chairs.
Ceux du ventre tiennent pa bien et déplacent tous mes organes quand je tire dessus.

Christophe R me dit "Préviens moi dans la vraie vie que j'ai un cancer de la prostate".

mardi, juillet 28, 2009

Nuit du 27 au 28 juillet 2009.

Je suis dans le métro avec ma Soeur et Florent M.
On a pas de tickets bien entendu.
Florent m'offre un grille pain qui fait aussi laboratoire de methamphetamine.
Qu'est ce que je vais faire de ce truc ?

Quand on se retrouve au bureau de police je me rend compte qu'on doit être dans un pays de l'est parce que le képi du policier est rigolo et qu'en plus il nous dit "Tak !"
Et Florent (qui parle sans doute leur langue) répond "Tak Tak !"
Et l'autre " Tak ?"
Et Florent "Tak ! Tak !".

Après, les gitans assis à l'extérieur du poste de police s'étonnent de mon agilité à escalader la façade.
Au moment où je m'échappe.

jeudi, juillet 23, 2009

Nuit du 22 au 23 juillet.

La grande maison d'une grand mère qu'aurait jamais du nous la prêter parce qu'on y a foutu un bordel monstre en se droguant dans tous les sens. Déjà on écrase nos clopes par terre.
Pour commencer.

A un moment Lan me réveille en me disant "ça va ? Tu était en train de pleure"
Je dis "aah bé non, je faisais wwouhhou en faisant tourner Giulio tout nu sur moi parce qu'on avait pris plein d'Iboga".
Et je me rendors.

Et là le rêve continue, avec ma soeur qui débarque et qui nous dit "Alors comme ça vous avez pris plein d'Iboga ?".

dimanche, juillet 19, 2009

Nuit du 18 au 19 juillet.

Je prends Lan par la main et, avec une humeur d'enfants joyeux et insouciants, on saute d'immeubles en immeubles.

Mais bon derrière nous le ciel est rouge et s'effondre. Encore la fin du monde je me dis. Il y a de grands traces lumineuses qui s'abattent sur la terre.
Bon.

Un peu plus tard deux types me menaces avec un flingue. Je prends le canon du pistolet pour l'écarter de mon visage et je dis "Oh si tu continue de me faire chier je t'arrache le nez et je le donne à bouffer à ton copain".

Après je me réveille.

Je me dis de plus en plus que je me suis planté sur le fait que ce soit la vigilance du cerveau, les signaux extérieurs de la réalité qui entraîne les rêves, comme l'explique un peu Pierre Pachet dans son livre "Nuits étroitement surveillées". En fait c'est plutôt le pinard.
Une bouteille de Merlot et hop, des rêves en veux tu, en voilà.

dimanche, juillet 12, 2009

Nuit du 11 au 12 juillet 2009.

Mes parents ont une nouvelle maison. A la campagne.

Dans les chiottes le bouton de la chasse d'eau sert aussi à régler la radio.

La baignoire est pleine de têtard.

Bon.

Tout est normal quoi.

Puis mon père me dit que les pompiers sont là. C'est des sortes de pompiers ghostbusters. Parce que apparemment, je dis bien apparemment parce que je m'en souviens plus, ben il y aurait des fantômes. C'est moi qui l'ai dit.

Alors pendant un bon moment rien, juste ma mère suit sa chimiothérapie, elle a le reste de cheveux violets et un anneau dans le nez. Je lui dis qu'elle ressemble à une vielle lesbienne sur le retour.

Et puis je me souviens, ahh ouais, un moment sur le toit, je filmais en vision nocturne avec une caméra et il y avait une meuf qui dansait. Mais que dans l'image. Bon, c'est ça, c'est notre fantôme.

Après on exorcise.

Dans une cave pas finie, ouverte sur un jardin, avec du gravier au sol.

Premier truc, la plomberie se déploie, on dirait quelle se met à bander. Des tas de trucs volent dans tous les sens. Puis plus rien.

On attend.

Et puis un des pompiers me dit "Faut bouger, t'es sur son gravier". Ah pardon. Je bouge, les graviers sous mes pieds s'envolent et un mur disparaît et du coup c'est là en fait qu'est le caveau familial. Un des pompiers y va et marche sur un fil électrique. C'est rigolo. On dirait un dessin animé, il est tout tétanisé avec les cheveux raides.

Et enfin, la meuf fantôme apparaît dans le jardin, inconsciente, en chair et en os. Un pompier la prend dans ses bras en la recouvrant d'un suaire. Il se dépêche de l'emmener au caveau. Pour le laisser passer je recule et je fais tomber des partitions de musique par terre.

Ca fout tout en l'air.

La meuf se transforme en cadavre et les pompiers font la gueule.

Ils sont dégoûtés, ils disent "Bon ben c'est raté, alors vous allez voir, ils vont vous voler des trucs, c'est la merde".

Alors je fait le tour des pièces, en faisant des doigts et en criant "Hey sale pute, je t'encule ta race, hey connasse de merde".

J'entend ma mère qui dit "Ooooh Dominique, c'est pas la peine d'être grossier".

Et je me réveille.

dimanche, juin 28, 2009

Je ne rêve plus.

Une pause on va dire.
Un rééquilibre.
Faut prendre les armes.

J'en peux plus de rêver de la destruction totale de tout.
Alors j'efface.
Enfin, plus simplement, je pense que les mecs (de l'autoroute) ne me donnent plus accès.
J'ai plus mon pass VIP.

Je baise plus des putes remplie de coke dont je mange l'intestin grêle.
C'est interdit.
Mais pour l'instant.
Parce que là, je vais leur foutre sur la gueule un bon coup. Les syndiqués du rêve. Tu vas voir comment je vais briser leur grêve. Hey communiste du vagin !
Je vais te lêcher la chatte à t'en faire trembler, tu vas tout détendre pute de l'autoroute. Je vais aller voir au fond, gonfler mon gland, et on verra bien qui rira le dernier.

Chiotte.

jeudi, mai 07, 2009

Hypnopompie du 6 mai, sous GammaOH

Cette hypnopompie était très dérangeante.

Elle m’a beaucoup fait réfléchir à mon statut de junkie. A la fin j’ai jeté l’éponge, je me suis dit bon ben ça va bien merde.

 

Je recevais chez moi un ex d’il y a 17 ans, elle a beaucoup critiqué mon rapprochement avec les drogues. Elle a même menacé de tout jeter ou d’échanger les substances entre elles. Bon j’ai flippé quoi.

A 7h du mat elle débarque dans le salon en me disant des conneries puis je l’entends qui fricote dans l’armoire de la cuisine, je me lève pour être sure qu’elle est pas en train de tout jeter et puis je me met 2g de GammaOH pour retourner dormir.

C’est donc trois heures plus tard, on moment de la libération de dopamine, qu’intervient la fameuse hypnopompie.

 

Donc je me réveille dans l’appartement, tout est à l’identique, il fait jour. Je me rends dans la cuisine et découvre l’armoire complètement vide. Ca m’énerve drôlement. Je vois deux grands sacs poubelles dans la douche (qui est deux fois plus grande que dans la réalité) et je choppe Alexandra T à la gorge, je lui dis qu’elle me manque de respect, que je suis très en colère, que c’est me déresponsabiliser totalement, me traiter comme un enfant, j’ai une envie folle de lui défoncer sa gueule, mais je me dis que c’est pas bien. Elle porte une veste Adidas bleu électrique (encore un détail qui aurait du me mettre la puce à l’oreille, pareil pour le fait que Lan est dans la cuisine en train de se faire des rails d’Iboga).

Bon tout reste dans les sacs poubelles dans la salle de bain, je me dis « vivement qu’elle se barre et je remet tout en place, je reprends ma petite vie de junkie » (hey vous pouvez parler bande d’ordure du cul… je bois pas d’alcool et je chie sur vos benzos et vos neuroleptiques… hey ! junk toi  même, face de pet !)

 

Alain, gérant de Sex Shop est là aussi. Ils parlent les deux, moi j’attends qu’il soit l’heure qu’elle se barre. A un moment il lui demande de lui monter sa chatte, elle dit qu’elle est pas épilé et tire sur sa culotte jusqu’à en faire un bande de tissus qui vient s’enfoncer entre ses lèvres. C’est vrai qu’elle est pas épilé. C’est même carrément dégueulasse. On dirait un tablier de forgeron.

 

Je retourne voir si mes sacs sont là (pour le moment je suis persuadé de vivre dans la réalité, et je trouve ça pas cool du tout, je me dis « quelle cauchemar cette vie de merde ») .

Ils y sont plus bordel.

 

Je fonce dans le salon je vais lui défoncer sa gueule à cette pute. Et puis là, dehors, par le balcon je vois plein de fumée noir. Merde, l’immeuble brûle. « Alex faut se barrer il y a le feu » que je cris. Et puis je me reprends, me calme et je vais voir sur le balcon. Les voisins d’à coté (des aborigènes, je les avait jamais vu, ils sont en pagnes) gueule qu’on pourrait prévenir quand on fait un barbecue. Je vois bien là sur le balcon, que Alexandra a mis le feu aux sacs poubelles. Ca m’énerve. Bon il y a rien de perdu tout est dans des pots en verre, il y a que les sacs qui brûlent. Mais ça m’énerve. C’est vraiment que de la chie tout ça.

 

Heureusement là je me réveille.

Il est dix heures, faut que j’aille donner cours de contrebasse. Je raconte ça à Alexandra. Elle est contente, elle se sent un peu shaman, elle dit que ça va me faire réfléchir. Tiens, vite fait je m’avale une cuillère d’Iboga et je pars donner cours.  Le reste de la journée, et ce jusqu’à ce qu’elle s’en aille, je tombe malade. Un truc genre grippe intestinale.

 

Aujourd’hui je pète la forme.

Mais je me rend bien compte de mon statut de junk. Faut assumer à un moment.

 

Nuit du 6 au 7 mai 2009.

C'est un peu après la troisième guerre mondiale.

On se ballade dans des véhicules tout terrain avec des armes lourdes, des mines anti personnelles. Des trucs. Beaucoup de drogues parce qu’il y a plus de police. Il y a plus rien.

Tout le monde est défoncé. Il y a des tas de plaquettes de buvards d’acide qui traîne sur la banquette arrière. J’aurais pas du y toucher tiens, avec mes doigts suants. C’est Jean A qui fournit le LSD, de la bonne came.

Tiens la meuf qui conduit est complètement bourré.

Nadia D est là aussi, elle me fait un cadeau qui me fait super plaisir, deux cachets d’Oxycontin 80mg. Elle a piqué ça dans la pharmacie de sa grand-mère morte.

 

Après c’est la guerre, des flammes partout. La première attaque, on meurt tous, on était pas bien préparé, alors on recommence comme dans un jeu vidéo. Mais tout le monde est toujours défoncé par contre, là il y a pas de reset.

mardi, avril 14, 2009

Hypnagogie du 12 avril 2009

Je me réveille dans la chambre de Giulio (où je me trouve dans la "réalité").
La lumière ne fonctionne pas. Merde. Un blocage. Pourtant j'ai pas pris de G, ou alors le Phenibut que je prends à grosse dose (4,5g par jour) me crée aussi ces paralysies du sommeil, couplé avec de grosses doses de Neurontin (environ 3g par jour).
Un démon me tape dans le dos. J'ai conscience de l'hypnagogie. Je me dis "c'est Lan qui bouge dans le lit pendant que je dors". Mais l'idée est fugace. Je tiens pas dessus, la lumière c'est trop bizarre.
J'ouvre les yeux. Je suis couché dans le lit, j'embrasse toute la pièce et ses détails mais je sens que je ne suis pas encore réveillé. Je suis pas encore là.
Je ferme les yeux. Un instant. Quand j'ouvre les yeux je fige mon attention sur la réalité. Je sais tout de suite que j'y suis pour de bon.


Nuit du 10 au 11 avril 2009

Sophie retourne vivre avec Olivier Shombers dans un pays du nord. Elle dit juste "il est génial".
Lan repart vivre en pleurant sur le Fleuve Jaune.
Moi j'ai trouvé une petite chambre à Berlin,dans un squatt, que je loue sous le nom de Jérémie Viger.

Nuit du 8 au 9 avril 2009

Avec Giulio N on impose l'utilisation de l'Ayahuasca dans les guerres de religions entre islam et catholique.

On avance en colonne, peut être va y a avoir de la bagarre. Les barbus d'un côté, les mecs en armure étincelantes de l'autre, et Giulio en t-shirt serré qui se ballade comme un caniche, il part un peu devant, il revient, il est sympa mais trop voyant, il fait des petits bonds, des petits tours.

Un moment, je me fais engueuler par un chef de guerre islamiste, juste avant qu'on signe le traité de paix et d'utilisation de l'Ayahuasca.

Je me fais engueuler parce que je marche un peu en dehors de la colonne, je fais ça parce que je suis distrait, je sais que des amis du forum Lucid-state m'attendent, Hilarious, GoodTrip (qui est une meuf), Mathieu, ED P. Ils m'attendent dans un bar en ville.

Je comprends pas pourquoi on engueule pas Giulio, lui il fait vraiment n'importe quoi, il va regarder de près les signatures sur le traité, en jappant.

Pour l'Ayahuasca, c'est moi qui l'ai conseillé aux deux factions.

 

Je me rends compte de ma bévue quand je retrouve mes amis du forum et qu'ils me disent que l'Ayahuasca ça fait comme l'effet d'une bière.

 

Un peu après on donne des fessées à des types pur leur apprendre les mouvements à trois temps en musique. Mais jamais plus que du 150 Bpm.

Un peu après je regarde le journal télévisé. Il ya a un hamburger au premier plan. La question du jour c'est : 

"Qui donne les 100.000€ que dépense chaque jour l'état pour les pauvre ?"

 

Je me souviens plus de la réponse.

jeudi, mars 12, 2009

Nuit du 11 au 12 mars

Je suis dans un sex shop.
Sylvain P, le comptable du théâtre, débarque en claironant "Je suis venu pour baiser".
"Alors condom ou cabine" lui répond la gérante.

Le rêve de Lan est beaucoup mieux :

Il y a  Jone dans le salon, on rigole de lui, "Ah regarde il a des saussure kaki transparent". On est en train de rigole de lui et Jone fait de l'air sous les aisselles en soulève les bras et dit "Oui mais avec parfum" et je dis "Oui c'est des parfums du futur".
C'est comme un bonbon ses saussures, c'est très épais.

mercredi, mars 11, 2009

Nuit du 10 au 11 mars 2009

C'est le bordel.
Jacques H essaye tant bien que mal de dire son texte sur la scène du théâtre.
Mais il bredouille.
Puis Claude A me tire dessus avec un pompe.
C'est le bordel je dis. Tout le monde tire à qui mieux mieux.
Je fuis. Je saute dans l'escalier et passe à travers la verrière de l'escalier. Direc dan la rue.
La rue avec des travaux. Je nique la gueule à tout le monde. Même un mec je lui verse le contenu d'une bétonière. Il est là par terre, les bras en croix.
Je tape tiens dans ta gueule à d'autres mec.
Et puis comme je me sens surpuissant (Iboga Style), je reviens vers le théâtre en crachant sur la gueule à toutes mes victimes. 

mardi, mars 10, 2009

Nuit du 8 au 9 mars 2009

Place Castellane à Marseille.
J'entends aux infos : "...Et voilà, encore de la belle prévention, tandis que vos enfants se droguent avec des substances qui vous échappent totalement, des policiers établissent des barrages dans la rue pour choper une boulette de shit..."

En effet il y a un cordon de CRS qui me barre la route.
Je viens de synthétiser du Gamma OH chez moi. Je l'ai dans la main gauche et j'ai un pochon de plastique dans la main droite. Mais ma main gauche est engourdie et je ne parviens pas transférer le G dans le sac plastique.
Je décide d'éviter les flics tandis que le Sel de GHB, hygroscopique, commence à couler de ma main.
Je rencontre Nassim dans la rue.
Puiis deux de ses potes s'exclament "Oh, c'est le mec qu'a plein de drogues !"
Et puis il me rackettent ces cons. Dans un petit appartement.
Je vais pas me battre merde. Nassim attend en bas.

Je m'impatiente, je leur laisse les 30g de GHB en leur disant "vous partagez en deux".

Quand je descend je dis à Nassim "T'es pas censé me protéger mec ? De toute façon, avec la dose, là, ils sont morts..."


vendredi, mars 06, 2009

Nuit du 5 au 6 mars 2009

Ca sonne à la porte.
C'est mes voisines avec des copines.
Elles viennent me sucer à plusieurs.

Quel bonheur.
Sauf quand je me rend compte qu'elles se transforment en grand mères.

Lan m'a dit que je me suis fait sucer par des sorcières en fait.

Cool.

jeudi, mars 05, 2009

Hypnagogie du 4 mars.

Sous Gamma OH.

Je me réveille avec la tête contre le mur, assis à mon bureau. Merde.  J'ai encore dépassé la dose, je viens d'avoir une absence.
J'entends bizarement la voisine respirer à travers le mur. Je tiens pas bien debout. Je vais allumer la lumière. Tiens ça marche pas. Et ben dis donc. Me voilà encore dans ce monde parallèle de chiotte. 
Bon, je vais chercher le chien démon dans le miroir, je me dis que je vais au combat, il va me filer un coup de main pour les dingues qui hurlent dans l'escalier. Ma main gauche est totalement engourdie et j'entends toujours une respiration dans mon oreille droite. En traversant le couloir je me rends compte que je ne suis pas en position verticale, mais horizontale.

Je me réveille dans l'effroi.

Mon bras gauche se trouve sous mon corps, engourdi, c'est Lan que j'entends respirer dans mon oreille droite.

J'en ai marre de ces rêves à la con.

vendredi, janvier 23, 2009

Hypnagogie du 22 janvier 2009

Simple. Je me réveille, les interrupteurs fonctionnent peu. Juste une auréole de lumière bleutée ou verdâtre. 
Ok je sais ou je suis. J'entends même mon corps respirer. Je respire profondément, bradypnée avec amplitude respiratoire majorée, diminution des réflexes pharyngés, laryngés, glottique.
Mais j'y suis. Je pense de plus en plus que c'est un trip proche du K Hole plutôt qu'un rêve.
Bon donc pas de lumière je fais le rapport direct, j'essaye de me détendre malgré l'effroi de la situation.
Il y a un fantôme c'est sur maintenant. Et je sais d'où il vient. Du grand miroir dans le couloir. Et c'est pas humain. C'est juste un chien. Un peu hargneux au début, il s'accroche à mon peignoir, mon beau peignoir Eminence tout neuf que John et Lan m'ont offert pour mon anniversaire. Je suis pas content, je flippe à moitié, c'est pas un très grand chien. Je me fous de sa gueule ouvertement, je trouve que les ombres sur le mur sont bien plus effrayantes.
A la fin du trip le chien est devenu mon pote, il remue la queue.
Là je mets mon casque de moto, je me remets au lit. Je me réveille difficilement, touche la réalité, pas de casque sur la tête, je repars.
J'ai mon casque.
Comme je suis jamais sur d'être vraiment en train de dormir ou juste défoncé je décide d'aller mettre mon casque à un endroit pour vérifier si je le retrouve au même endroit le matin.
Bon je le retrouverai pas dans les chiottes mais bien à sa place au matin.

J'en profite également comme je suis là pour bouffer comme un porc. C'est gratos. Demain il restera tout.
Je vais voir à la fenêtre, toujours la même tempête dehors. Ca me fait penser à Silent Hill.
L'extérieur est effrayant. Et puis comme je sais pas si je suis pas en crise de somnambulisme je préfère pas sortir sur le balcon de peur de me jeter dans le vide. Juste j'ouvre la fenêtre, je sens le vent et la pluie et le froid sur mon visage et je referme avec un frisson.

Un pigeon est entré, il me rentre dans les plumes. Il m'énerve sacrément. Je lui mais des baffes et décide de sortir de là. Plusieurs faux réveils, à chaque fois j'allume la lumière du lit pour voir si j'y suis toujours (impossible autrement d'avoir une opinion. Je sais quand je suis vraiment réveillé mais je ne sais pas lorsque je ne le suis pas encore).
Finalement je me réveille, la lumière fonctionne. Je me rendors apaisé. Trois heures plus tard, recapture de la dopamine, myoclonie, je nage dans un bain de sueur et je vais mettre deux trois heures à me rendormir.

Demain je met de la farine sur le sol pour voir si je me déplace ou pas.

mardi, janvier 13, 2009

Nuit du 11 au 12 janvier 2009.

Merde.
Faut que j'écrive dans la journée de mes notes sinon j'oublie tout.
Donc cette fois ci, juste mes notes au réveille :

SWAT, chassis, le train saute.
Immeuble Wii et Sega.
Un gorille clochard sur lequel on vit.
Tremblement de terre, je suis avec Sophie et papa. L'horizon se découpe.
Beaucoup de musique.

Hypnagogie du 12 janvier 2009

Hier soir un petit rêve sous influence de Gamma OH.
Je me réveille dans l'appartement, comme d'habitude. Pas de lumière mais une légère pénombre.
Sabrina D est là et je me dis que j'en profiterai bien pour me faire sucer.
Mais sans réveiller Lan qui dort à côté, faut pas déconner.
Après moult négociations je parviens à sortir ma bite, tout parait très réel comme toujours avec le Gamma OH.
Je me sens pas super bien parce que j'ai peur que Lan se réveille et débarque. Je soulève Sabrina qui est une femme tronc et la pose dans la vaisselle sale, dans l'évier, j'enfonce ma grosse queue dans sa bouche, elle ferme les yeux. A peine un peu de plaisir que je me réveille, bandant à tout rompre, contre le petit cul de Lan.
Je me retourne un peu gêné.
Pourquoi ?
Bah.

samedi, janvier 10, 2009

Les rêves sous GammaOH

Je sais pas si c'est des rêves mais ça y ressemble sacrément. Ca m'est arrivé deux fois.

J'ai fait ces rêves après une dose importante de GammaOH sur un petit laps de temps (genre 9g sur 8h).

La première fois que ça m'est arrivé lorsque je me suis réveillé j'étais avec Lan, je me suis écrié "ouah c'est pas possible, c'est toi, c'est bien toi  c'est incroyable, c'est le rêve le plus incroyable que j'ai fait de ma vie, c'est vrai tout est vrai, merde, bordel". J'étais très agité, sans doute à cause de l'effet d'inhibition de recapture de la dopamine qui survient lors de l'abaissement de concentration du GammaOH dans le cerveau. Lan m'a répondu que notre appartement était hanté.

 

Voilà le premier rêve en gros :

 

" Plus d'électricité. Je comprends pas pourquoi. Je suis dans l'appartement, Lan dors. Je me sens pas bien du tout, groggy, je manipule les interrupteurs, dans le miroir je sens une présence effrayante, j'entends des sons très forts, comme si on cassait du verre dans l'escalier, je regarde par le judas, je vois personne, je vais essayer les interrupteurs de l'autre côté du couloir. Dans le salon la fenêtre est restée ouverte, il y a une tempête dehors. Je vais fermer la fenêtre et l'idée me caresse de me jeter dans le vide pour arrêter tout ça. Il ya plusieurs pots de plantes grasses sur le balcon et celui ci me parait plus large que d'habitude. Je vais dans la chambre, j'appelle Lan au secours. Elle veut m'aider, mais je sens que ce n'est pas elle vraiment. Quelqu'un qui a pris sa place, je frissonne je repars vers la cuisine. J'essaye à nouveau les interrupteurs, mon esprit est confus je pense à faire plusieurs choses en même temps, je veux remplacer les fusibles, je veux arrêter tout ça, je repars voir la fausse Lan que je réveille à nouveau. C'est pas elle. Sûr.

Je me sens de plus en plus mal. Des gens montent en hurlant dans l'escalier de l'immeuble. Qu'est ce que je dois faire bon Dieu de merde ?

Je vais pour fermer les verrous de la porte.

Mais je suis pas du bon côté du couloir on dirait.

Merde un truc cloche.

C'est là que je me suis réveillé, paniqué.

 

Le deuxième rêve :

 

 

"Je suis dans le lit, je me sens mal. Drogué, pas bien, j'ai du trop forcer sur le GammaOH. J'ai du mal à respirer. Je suis seul dans la maison, Lan dors chez son amant. Et merde. Pas de lumière bordel.

Les interrupteurs ne marchent pas. Ca me rappelle quelque chose, mais c'est tellement réaliste que je fais pas le lien. Je me sens pas bien, drogué. Je vais prendre un pot de crème au chocolat. Je le mange dans le lit ma tête est trop lourde. Bon et puis ça continue comme ça. De temps en temps j'arrive à allumer une lampe mais la lumière est très faible et pas au bon endroit. Bizarre.

 

Bon ça continue.

Quand je me réveille enfin je cherche désespérément toute trace de pot au chocolat dans mon lit. Rien.

J'ai pas bougé du lit. Il est 4h. Je me suis couché à deux heures. Mon rêve m'a semblé durer deux heures. Je me rendors très étonné.

Une heure plus tard, recapture gigantesque de la dopamine. Surement une semaine d'utilisation que je me prends dans la gueule. Impossible de me rendormir et une très désagréable sur- activité. Je me maudis plusieurs fois."

 

En fait depuis le début de la rédaction de ce texte j'ai passé une autre nuit avec prise de Gamma OH avant.

Mais là j'ai pris conscience dans le rêve. En fait je subis d'abord plusieurs Hypnopompie, mais comme les premières fois en fait, je n'en avais pas parlé, mais c'était le cas à chaque fois. Je suis bloqué, dépression respiratoire dans le lit, je veux crier pour appeler à l'aide, bouger un membre pour demander de l'aide, rien de rien, terreur nocturne. Et puis je me réveille, mi soulagé, mi angoissé de me rendormir. Ces hypnopompie ont remplacé mes Brain Zap.

 

Quand je me réveille chez moi à nouveau, lumière éteinte, je comprends que c'est un rêve sous Gamma OH. Je décide, malgré les entités épouvantables qui tentent de me barrer la route, de prendre contrôle du rêve. Un vrai combat. Comme si j'étais sous délirogène, avec des moments de conscience. Ca deviens extraordinaire ce que je peux accomplir.

 

J'essaierai d'en parler plus tard.