mardi, mai 31, 2005

Nuit du 30 au 31 Mai 2005.

Chez Maya Tatoo.

C'est là que j'étais la nuit dernière. J'attends tranquillement dans un divan qu'on ai le temps de s'occuper de moi. C'est plus ou moins un lieu de tatouage sado maso doublé d'un bordel.

Je frotte mes pieds sur un portant avec des lames, ça me fait des micros coupures assez agréables, comme des chatouilles.
Du coin de l'oeil je vois Maya, elle me plait bien, c'est ma soirée, je m'offre du bon temps je le sens.
L'assistante, une métisse vient s'occuper de moi. Malheureusement elle est en fin de service et ne me fais pas grand chose. Elle a un marteau en caoutchouc et elle me frappote le corps. Le mieux c'est sur les couilles. C'est incroyable un petit coup de marteau en caoutchouc sur les couilles. Surtout avec un regard mutin.
Le père de l'assistante, très africain, presque en boubou, débarque pour discuter avec sa fille.
Ils parlent en dialecte. Un truc avec la langue qui claque.
Ca me gène un peu qu'il soit là pendant que je me fais tapoter les couilles.
Je m'arrange pour que Maya me remarque et nous faisons un grand plan des réjouissances sur une grande feuille de papier.
Tous ces signes cabalistiques indiquent la manière dont on va s'occuper de moi dans les heures qui viennent.
Euh.
Là, un truc m'inquiète, c'est que le résultat du dessin indique qu'on va me jeter à "Ben la Bête".
Une sorte de grand barbu en moto.
Ca me plait plus trop.
Pas du tout même.

J'arrive à éviter "Ben la Bête" en faisant un massage des cartilages à Maya.

Plus tard je vois une pub japonaise avec une fille qui a les mêmes chaussures que moi dans la vie réelle.

Je me dis "ah ben tiens dans les rêves je suis à la mode ".
Et je me réveille.

jeudi, mai 26, 2005

Nuit du 25 au 26 mai 2005

Cette nuit j'étais au 1er anniversaire de la mort de Seb.
Dans une ferme. Un peu genre La Cave.
Y avait un peu tout le monde. Mes parents sont venus en 4X4.
Une fille veux coucher avec moi par terre. Mais j'ai ma copine qui est là. J'évite la fille.
Un rêve assez proche de la réalité somme toutes. Et donc pas très intéressant.
Il y a Mag et Fred de l'Hotel qui baisent par terre.
Olivier K est là.
On organise une course en relais. Certains prennent de la coke pour gonfler leurs performances. Mais ça marche pas du tout pour le sport.
Il y a une gare tout près et de nombreux chiens courent après les roues de métal des trains. J'ai un peu peur qu'ils se fassent déchiqueter.
Tiens Seb est là aussi.
Et ben du coup ça sert à rien cette fête.
Je me réveille.
Je dors chez Sophie en ce moment.

jeudi, mai 19, 2005

Nuit éprouvante de mai.

Bon. Assister à un lynchage en direct c'est pas super facile. Mais en plus j'ai eu plein de replay.

Apparemment ce jeune agriculteur en cirée jaune avait du inventé un truc qui allait ruiner tout ses potes les exploitants du coin.
C'est un reportage télé de France3 mais on est presque dedans en fait.
Deux hommes et une femme très laide attrape l'agriculteur en question à coups de pelles. C'est vraiment moche à voir, ils lui entament les jambes juste en dessous des genoux, le gars vit encore, il est vraiment impuissant, la fille s'acharne sur ses jambes et son bassin. Je vais tout voir, tous les détails, parce qu’ils passent leur temps à remettre en replay le premier coup en dessous du genou, quand le mec tombe. Juste ce moment là est affolant.
Peu après on les retrouve attablés autour du corps. Ils sont interviewés et expliquent leur geste. Le mec est encore vivant mais c'est presque plus qu'un tronc ensanglanté. Il a une tête sympathique malgré la souffrance et l'hébétement sur son visage. Je me sens de son côté. Il me font vraiment peur ces gens, surtout cette femme. Les dents en avant, des verres triple foyer, rien de rien de féminin. Tout ce que je déteste, une "femme pratique". Je ressens une envie furieuse de la détruire. Mais rien, c'est un rêve réellement frustrant. Normalement j'écrase ce genre de vermine.

Heureusement je change rapidement de décor après un petit réveil d'une minute.

Je suis encore à la campagne, dans une ferme, une sorte de squatte avec un tas d'objets hétéroclites. Et puis des cages.
C'est encore réellement éprouvant. Je sais que je rêve et j'explique à ma soeur et à des amis qui sont présents que c'est vraiment possible de contrôler et de créer ses rêves. Je leur donne un exemple. Je leur dis de m'attendre.

Je me réveille.

Je repars dans le rêve, je suis à peu près au même endroit, il y a eu très peu de transformations. Je continue mon explication et je leur montre un truc que j'ai ramené du monde éveillé. Je le tiens en main mais je ne peux pas le regarder, j'aurais jamais du ramener une saloperie pareil. Juste pour fanfaronner tiens. Ca me fout les larmes aux yeux tiens. Même maintenant en y repensant.

Dans la même lignée et durant les micro rêves (mon réveil sonne toutes les 5 minutes et je le relance) je suis encore dans la ferme, avec une fille dans une cage-lit. Elle est à 4 pattes et j'essaye de la prendre, ça a l'air de lui faire plaisir. Je sais que je rêve.
Je me dis "je vais essayer de jouir en rêve et je me réveille juste après pour voir si j'ai jouis dans mon lit".
Ok. Ca doit marcher.
Mais il y a un problème, je n'arrive pas à garder la scène assez bandante et de temps en temps le corps de la fille se déforme, les seins disparaissent et le cul deviens carré, je suis en train d'enculer un mec bordel, je le vois bien je suis normalement avec Alexandra G et je me retrouve avec le sourire en coin de Christophe De B.
Merde.
J'ai le temps de relever la tête juste pour voir ma soeur Sophie. Je suppose qu’elle doit évaluer mes pouvoirs de contrôle. Je lâche l'affaire.
Je me réveille.

mercredi, mai 11, 2005

Nuit de mai.

Je rêve que je n'existe plus.