Nuit du 30 au 31 décembre 2007.

Cette nuit je suis candidat à la Star Ac. Ils ont remplacés les cours de chants par de la boxe thaï. Ca me plait bien.
C’est là bas que je rencontre Adèle, une rousse de quarante ans, critique d’art, qui me montre un livre de Lideul . Une sorte d’artiste. Et puis elle a drôlement envie de moi Adèle. Mais moi pas du tout là, surtout que mes parents sont juste derrière la porte vitrée de la chambre. Mon père se marre et ma mère fait la gueule. Je crois que je me réveille ; C’est Alexandre L qui vit chez moi en ce moment, il met trop fort Aphex Twin à la télé. Mais C’est encore un rêve, comme lorsque que je crois qu’il met « Strange fruits » de Billy Holiday à la radio juste à côté du lit, un peu trop fort. Alors je me lève et je le retrouve dans le salon. Ce con il a mis un casque de moto à l’envers et on dirait un garde impériale de StarWars, ceux en noir.
En descendant de chez moi je vois qu’on m’a volé ma roue arrière de moto, dans le hall je vois des jeunes de 14 ans, des maghrébins, des comoriens et un irlandais. C’est lui que je frappe… dans le mur. Je viens de me réveiller, j’ai envoyé mon pied dans le mur encore.

Quand je me rendors je rencontre une pute qui part pour sa première passe. Je lui souris, enjôleur.

Nuit du 22 au 23 décembre 2007.

Nous sommes sur la route, c'est mon père qui conduit. Je ne me sens pas très à l'aise, des gens font des créneaux et des demis tours sur l'autoroute. J'arrête pas de crier "Attention !" "Oh lala !".
Et puis je me rends compte que mon père s'est endormi au volant. C'est le GPS qui nous guide.
Je décide alors de faire une petite pause.
Nous nous arrêtons dans une petite station service italienne. Il y a l'équipe de foot de la station qui revient de l'entraînement et descend dans la cave, mais un des joueurs vient dans les toilettes avec moi et s'amuse à me pisser dessus. De longs jets de pisse qui m'éclaboussent le visage. Moi j’attends que toute l'équipe soit descendu dans la cave pour lui coincer la tête dans la lunette et lui fracasser le crâne dans la cuvette.

Quand je me réveille j'ai très envie de pisser.

Nuit du 21 au 22 décembre 2007.

Il s'est passé un truc très bizarre cette nuit. Je me souviens de presque rien de mes rêves (mon frère tatoué, un auditorium circulaire ou le son s'améliore en prenant de la hauteur, des trucs...) mais je suis très conscient d'être resté bloqué plusieurs heures devant un écran bleu indiquant des difficultés techniques empêchant la poursuite du rêve. J'ai été bloqué là devant très longtemps. Lan m'a entendu pleurer dans mon sommeil.

Nuit du 10 au 11 novembre 2007.

Je suis en lisière de forêt avec un groupe de comédiens.
Françoise C arrive en fiacre.
En parfait lèche-cul je propose de conduire, mais je n’ai jamais eu beaucoup d'empathie avec les chevaux. Celui là retourne sa tête et mord mes avants bras dès que j'essaye de le diriger. Son gros oeil noir rivé sur moi.

Nuit du 9 au 10 novembre 2007.

Une nuit placée sous le signe des accidents domestiques.

En fait du rafting avec un radeau rempli d'adolescents et le voilà qui passe à travers un mixer placé habilement sur le cour d'eau. Quelques uns en sorte mais il manque à tous quelque chose, qui un bras qui une rate.

Le reste de la nuit est placé sous le signe du sang.

Nuit du 6 au 7 décembre 2007.

Enfin.

J'enquête sur une maison pour la famille Massi à Nouméa.
Quand je débarque à l'aéroport je suis accueilli par un petit bonhomme grisâtre. Il m'emmène chez lui et m'offre un whisky. Et puis ça traîne, on va sur la plage. Là je vois des bateaux gigantesques en forme de moustique géant qui embarquent un tas de voyageurs par la trompe.

Et puis je reçois un coup de fil de la famille Massi. Je comprends que le petit bonhomme a essayé de me détourner de mon enquête. Je me rends dans la maison avec Rico comme assistant. En haut de la pente qui sert de hall à la maison se trouve une petite salle de bain avec un évier en pierre de Cassis. Rico devient bizarre et essaye de me pisser dessus. L'atmosphère est assez effrayante, il y a beaucoup de sons étranges et de chants. Je fuis Rico par la pente de pierre et lorsqu'il me saute dessus je me jette sur le dos et l'accueille avec mes pieds pour le renvoyer quelques mètres derrière moi. En dévalant la pente j'ai remarqué un renfoncement avec un rideau rouge. C'est là. En tirant le rideau je découvre une chambre abominable, remplie de diabolisme. Les chants redoublent, sur le mur est peint le Visage de la Bête. Des petits animaux morts forment des tas grouillants aux quatre coins de lit. Je prends mon portable et j'appelle la famille Massi, je dis juste "J'ai trouvé".
Peu après la famille (noire) débarque et du bas de la pente je leur indique la chambre où l'on voit des ombres sataniques passer et repasser. Je démasque un traître dans la famille (un photographe) et je commence une sorte d'exorcisme.

Un peu avant ça je me trouvais dans une autre maison immense et familière de mes rêves, composée d'un grand nombre de chambres et de vestibules. J'en ai fait le tour encore une fois. Des salons, des pré-salons, des fumoirs, des salles à manger, des petites chambres d'enfants, plusieurs salles de bains minuscules. Et encore c'est que le premier étage.

Vers la fin de la nuit je me suis inscrit à un cours de danse.

Quand je me réveille j'ai drôlement envie de faire de la danse. Mais sur une main, comme dans le rêve.

Nuit du 4 au 5 décembre 2007.

J'affronte des démons. Des démons pointus et effrayants dans des couloirs obscurs. Comme seules armes j'ai un tas de téléphones portables. Le temps que je les allument pour envoyer des rayons je me fait bouffer plusieurs fois. Tout ça ressemble beaucoup à un jeu vidéo. C'est ce que je me dis.

Une grande maison en Chine, une grande maison avec d’immenses baies vitrées et des paysages de montagnes et de forêts. Lan est là. Elle a juste douze ans et l'encens qui brûle dans la pièce est chargé de drogues.

Je suis dans un avion, en voyage. Mais par le hublot je vois les immeubles très près, l'avion pique du nez, je suis pris de peur, Nadia D est assise en face de moi, comme nous savons que nous allons mourir nous nous enlaçons et je lui dis "je t'aime".

Tout ça me réveille.