mardi, juillet 28, 2009

Nuit du 27 au 28 juillet 2009.

Je suis dans le métro avec ma Soeur et Florent M.
On a pas de tickets bien entendu.
Florent m'offre un grille pain qui fait aussi laboratoire de methamphetamine.
Qu'est ce que je vais faire de ce truc ?

Quand on se retrouve au bureau de police je me rend compte qu'on doit être dans un pays de l'est parce que le képi du policier est rigolo et qu'en plus il nous dit "Tak !"
Et Florent (qui parle sans doute leur langue) répond "Tak Tak !"
Et l'autre " Tak ?"
Et Florent "Tak ! Tak !".

Après, les gitans assis à l'extérieur du poste de police s'étonnent de mon agilité à escalader la façade.
Au moment où je m'échappe.

jeudi, juillet 23, 2009

Nuit du 22 au 23 juillet.

La grande maison d'une grand mère qu'aurait jamais du nous la prêter parce qu'on y a foutu un bordel monstre en se droguant dans tous les sens. Déjà on écrase nos clopes par terre.
Pour commencer.

A un moment Lan me réveille en me disant "ça va ? Tu était en train de pleure"
Je dis "aah bé non, je faisais wwouhhou en faisant tourner Giulio tout nu sur moi parce qu'on avait pris plein d'Iboga".
Et je me rendors.

Et là le rêve continue, avec ma soeur qui débarque et qui nous dit "Alors comme ça vous avez pris plein d'Iboga ?".

dimanche, juillet 19, 2009

Nuit du 18 au 19 juillet.

Je prends Lan par la main et, avec une humeur d'enfants joyeux et insouciants, on saute d'immeubles en immeubles.

Mais bon derrière nous le ciel est rouge et s'effondre. Encore la fin du monde je me dis. Il y a de grands traces lumineuses qui s'abattent sur la terre.
Bon.

Un peu plus tard deux types me menaces avec un flingue. Je prends le canon du pistolet pour l'écarter de mon visage et je dis "Oh si tu continue de me faire chier je t'arrache le nez et je le donne à bouffer à ton copain".

Après je me réveille.

Je me dis de plus en plus que je me suis planté sur le fait que ce soit la vigilance du cerveau, les signaux extérieurs de la réalité qui entraîne les rêves, comme l'explique un peu Pierre Pachet dans son livre "Nuits étroitement surveillées". En fait c'est plutôt le pinard.
Une bouteille de Merlot et hop, des rêves en veux tu, en voilà.

dimanche, juillet 12, 2009

Nuit du 11 au 12 juillet 2009.

Mes parents ont une nouvelle maison. A la campagne.

Dans les chiottes le bouton de la chasse d'eau sert aussi à régler la radio.

La baignoire est pleine de têtard.

Bon.

Tout est normal quoi.

Puis mon père me dit que les pompiers sont là. C'est des sortes de pompiers ghostbusters. Parce que apparemment, je dis bien apparemment parce que je m'en souviens plus, ben il y aurait des fantômes. C'est moi qui l'ai dit.

Alors pendant un bon moment rien, juste ma mère suit sa chimiothérapie, elle a le reste de cheveux violets et un anneau dans le nez. Je lui dis qu'elle ressemble à une vielle lesbienne sur le retour.

Et puis je me souviens, ahh ouais, un moment sur le toit, je filmais en vision nocturne avec une caméra et il y avait une meuf qui dansait. Mais que dans l'image. Bon, c'est ça, c'est notre fantôme.

Après on exorcise.

Dans une cave pas finie, ouverte sur un jardin, avec du gravier au sol.

Premier truc, la plomberie se déploie, on dirait quelle se met à bander. Des tas de trucs volent dans tous les sens. Puis plus rien.

On attend.

Et puis un des pompiers me dit "Faut bouger, t'es sur son gravier". Ah pardon. Je bouge, les graviers sous mes pieds s'envolent et un mur disparaît et du coup c'est là en fait qu'est le caveau familial. Un des pompiers y va et marche sur un fil électrique. C'est rigolo. On dirait un dessin animé, il est tout tétanisé avec les cheveux raides.

Et enfin, la meuf fantôme apparaît dans le jardin, inconsciente, en chair et en os. Un pompier la prend dans ses bras en la recouvrant d'un suaire. Il se dépêche de l'emmener au caveau. Pour le laisser passer je recule et je fais tomber des partitions de musique par terre.

Ca fout tout en l'air.

La meuf se transforme en cadavre et les pompiers font la gueule.

Ils sont dégoûtés, ils disent "Bon ben c'est raté, alors vous allez voir, ils vont vous voler des trucs, c'est la merde".

Alors je fait le tour des pièces, en faisant des doigts et en criant "Hey sale pute, je t'encule ta race, hey connasse de merde".

J'entend ma mère qui dit "Ooooh Dominique, c'est pas la peine d'être grossier".

Et je me réveille.