jeudi, mars 29, 2007

Nuit du 28 au 29 mars 2007

Je suis sur le plateau du théâtre. Je fais la mise, quelques minutes avant que le public rentre. Les autres techniciens sont dans le foyer.
Je suis concentré sur mon travail.
Là, je vois des gens rentrer dans la salle, des jeunes, avec des chapeaux rigolos, je m’apprête à leur dire que la salle n’est pas encore ouverte et voilà qu’ils montent sur le plateau en gueulant. C’est des néo zélandais.
Ca va très vite, je m’interpose, j’attrape à bras le corps le plus petit et j’alerte les autres techniciens, il y a un peu baston et finalement on les refoule dans le hall.

Tiens tiens, dans le hall il y a des grands panneaux d’informations que je n’avais jamais vu avant, je commence à avoir des doutes. Puis je suis Colin A dans le théâtre. Là j’en croit pas mes yeux, il y a une salle que je connaissais pas avec un baby foot et un billard. Ah ben. Et puis juste après une sorte de studio son super équipé, tout est neuf. J’arrête Colin dans le couloir. Je lui dis « Euh, on est dans un rêve là en fait ». Il me répond « Oui comme tu veux ». Je suis très très content, je me dis « je fais un rêve lucide ». Et puis là j’ai fait une connerie, j’ai voulu en profiter un peu trop, j’ai demandé à Colin « Elle est où la salle des putes ? ». Il me regarde, me souris, et je me sens aspiré en dehors.

C’est pas grave, je me réveille avec le sourire, je suis allongé dans mon lit, je décide de noter tout ça.
Et puis j’ai un doute.
Je sens bien que je note tout en pensée uniquement.
Au final je parviens à me réveiller pour de bon et à noter tout ça derrière une enveloppe.

mardi, mars 27, 2007

Nuit du 26 au 27 mars 2007.

Ah ben non. Je dis des conneries, parce que celui là il était limpide :

On monte une pièce de théâtre dans une vielle bâtisse gothique (dans le sens Hollywoodien). C’est vraiment très gothique. Même la nuit d’encre pendant qu’on monte le truc est gothique.
Bon. C’est une pièce de Françoise C et Claude A (le directeur technique) supervise le montage.

Au fur et à mesure colin A (le régisseur plateau) et moi on trouve que la machinerie est drôlement compliquée, limite dangereuse.
Pour dire, là je me trouve sur un petit parapet de pierre de 10 cm de côté et je dois assurer le haut d’une échelle trois brins. J’ai un peu le vertige, je trouve ça bizarre. C’est du à la géométrie non-euclidienne du lieu je me dis.
L’échelle est totalement dépliée et un acteur monte vers moi, je vois Colin qui bosse en dessous, ça me fout les jetons. Et patatra. L’acteur se tue en tombant. J’essaye de retenir le troisième brin qui se décroche avec le pied, je crie pour prévenir Colin mais trop tard. Patatra il est mort.
Là j’ai une pensée pour le spectacle, j’ai décidé d’annuler, je trouve ça trop dangereux.
En attendant il reste un acteur accroché à l’échelle, elle-même pendu à mon pied. Mais je tiens bon. Il se trouve que l’acteur pendu à l’échelle est un nain. Il s’appelle Pierre François. Donc il n’y a pas trop de poids.

Un peu plus tard je suis dans les entrailles de la bâtisse et c’est un vrai cauchemar, il y a des gémissements et des cris de dingues partout. La raison, il y a un tas de caches secrètes (des petits tunnels) avec des retardés mentaux dedans, allongés, et ça dans tous les murs. C’est flippant, je me demande ce qu’ils peuvent bien manger.

J’ai peu après la réponse. J’ai remis mon échelle contre la façade pour monter décrocher un truc et, à mi chemin, je vois des petites trappes en bois. En passant devant, elles s’ouvrent et je comprends que ce sont les seuls accès aux petits tunnels, par l’extérieur pardi !
Là donc il y a la tête d’un type allongé qui sort et qui me propose de me faire un peu de place, je suis pas trop d’accord, et ceux qui sont un peu au dessus poussent l’échelle.
En gros il me reste deux solutions, tomber avec l’échelle ou sauter dans un petit tunnel et me retrouver avec ces drôle de types (qui ont des gueules à la Bosch) pour vivre dans les murs.

Denier recours, je m’accroche au treillis de la façade et me tire de ce mauvais pas.

En me réveillant je reste persuadé que c’est grâce à Pierre François que je m’en suis sorti.


mardi, mars 20, 2007

Nuit du 19 au 20 mars 2007.

C'est obsédant.
J'ai tellement besoin de me souvenir et de noter mes rêves que je commence vraiment à avoir cette activité comme principale dans mes rêves. Je note. Je passe mon temps à ça.
Evidement au moment du "vrai réveil" Pschhhit !
Ce matin quand je dis ça à Lan elle me répond tout bêtement "Retourne chercher ton cahier". J'y avait pas pensé.

Bon. En tout cas du coup c'est le bordel. Tout est morcellé.

Au début de la nuit je suis Gulliver (le géant) et je m'enfuis avec l'or en sautant depuis une falaise. J'ai la musique qui va avec. (J’ai noté vite fait la nuit, une pompe et des triolets).

Un peu plus tard je m'enfuis avec Colin A dans un cerceuil. En plus on fait des chèques sans provisions en signant Youcine ou Albin.

Peu après Rico patine dans un spectacle de Holiday on Ice. Je suis très énervé parce qu'il patine à poil et on voit sa grosse queue se balancer à chaque mouvement. Ca craint. C'est Dario Argento qui a fait la musique. Heureusement la glace craque et tout le monde fini gelé-noyé.

En fin de nuit je profite des énormes nichons d'Anaïs C dans un bateau de guerre, ça faisait longtemps, ça fait du bien.
Le bateau de guerre n’est pas très solide, un moment je mets un coup dans la porte et ça défonce le blindage. J'essaye de maquiller mon erreur en frottant.



Voila. Que de la merde, plus de cohérence, la lucidité m'échappe.
Mais jusque quand ?

dimanche, mars 18, 2007

Nuit du 17 au 18 mars 2007


Cette nuit je suis dans un camion frigorifique avec Rico. On attend une livraison avec d'autres manutentionnaires.

Un poulpe géant.

C'est vraiment impressionnant. Son oeil est gros comme ma main. Un des employés utilise une petite machine pour compter le nombre de couches consommables sur les tentacules.

Rico a l'air triste, il me dit "on pille les océans".


Un peu plus tard je suis poursuivi par Claude A dans une maison à plusieurs niveaux. Il me poursuit en riant parce que je lui ai dit qu'il était l'enfant raté de sa famille. Quand il arrive vraiment très prêt de moi je lui pète au nez, ça le fait rire un peu plus.

Sur tout le parcours je trouve des morceaux de Haddock fumé. Je me dis "quels voleurs ces chats".


Avant le réveil je suis avec Lan dans sa nouvelle colocation. C'est un grand loft. Je suis venu chercher la batterie de Rico pour les répétitions avec Carnasse. Un des colocataires de Lan est un jeune type de 18 ans de 2m50. Ses jambes ont une hauteur normale, c'est juste du torse qu'il a grandi. On me dit qu'il a pris des hormones de croissance.


Dessin au réveil :









lundi, mars 12, 2007

Nuit du 11 au 12 mars 2007.

Je me réveille ce matin, il y a des noirs dans le salon.
Ils me regardent tristes. L'un d'entre eux me dit "t'as pas un bad ?". Je fais signe que non, je me frotte les yeux. "T'es pas au courant ?". Je fais signe que non. "Tes parents se sont fait enlevés en afrique, on a plus le contact".
Là je me dis : merde je sens rien, faut que j'arrive à faire semblant d'être touché sinon ça va se voir que je m'en tape.

Ca me réveille.