mercredi, février 21, 2007

Notes de janvier

Des notes du matin pas retranscrites :

- "T'es trop largué" dit Yves dans le beat en boucle de DJ Olivier Ka.

- Au pays del Blot. BD. Vrai clochard. J'attends depuis 5 minutes.

- Concert, Homme cousu de fil blanc. Je dis à Nadia D et Romain R : "J'en ai marre des communistes, 2 mois que je traîne dans ces merdes là !"

- Je vois une machine à nettoyer les monuments gigantesques. C'est juste un gros pinceau plein d'eau au bout d'un bras robotisé. Ca nettoie splosh splash n'importe quel bâtiment d'un coup.

- Je me promène dans les rues de Budapest avec un petit garçon blond au visage émacié. Il devient mon compagnon de route dans la nuit.
Je suis très heureux parce qu'il ne connaît pas l'ironie, il est très simple et je peux lui enseigner un tas de choses. On dirait un peu le petit Lord Fauntleroy.
Lorsque nous quittons la lumière d'un réverbère il disparaît pour réapparaître au réverbère suivant.

mardi, février 20, 2007

Nuit du 19 au 20 février 2007

Bon.
La nuit commence bien, on change la constitution chinoise en les obligeant à utiliser du citrate de betaïne. Je soupçonne Klab d’être derrière tout ça.

Après ça se corse pas mal. Je suis bourré, je reviens d’une soirée avec Roger R. On habite chacun notre petit bungalow dans une allées remplies d’autres bungalows tous identiques.
Le sien se trouve à l’entrée de l’allée et le mien vers la fin. Je rentre seul dans le mien, l’intérieur est agréable et rosâtre, même fuchsia par moment. Je décide de prendre une drogue hallucinogène et empathogène pour pouvoir me branler.
Je me souviens me tenir au dessus du canapé, la lumière est douce, la drogue fait son effet, trois têtes de jeunes filles apparaissent sur le canapé. J’enfonce ma queue rose et anormalement grosse dans les bouches ouvertes de filles, sans aucun ménagement. Je commence à me sentir un peu mal. Les visages se déforment, je commence à frapper les visages en même temps que m’enfoncer dans leurs bouches. Je me dis que je suis un vrai malade, que si je continue à faire ça sous l’emprise de la drogue je risque de le faire quand je suis clair. Et puis j’ai un doute. Est-ce que je suis clair là ?
La lumière s’est soudainement éteinte dans le bungalow. Je suis pris d’une peur intense. Quelqu’un est assis sur le canapé. Je vois pas bien. J’ai plus aucun effet de la drogue mais je continue à sentir mes doigts dans la bouche de quelqu’un, je sens la langue chaude et les gencives que j’empoigne de l’intérieur. Merde. La lumière. Les interrupteurs ne fonctionnent pas, juste un fluo qui clignote. J’ouvre le tableau électrique et je comprends rien, normalement je comprend, pourquoi là je comprend rien. Je me demande si je suis pas encore drogué sans m’en rendre compte. La présence assise et silencieuse est de plus en plus effrayante.
La lumière revient.
Je ne suis pas dans mon bungalow.
Je suis dans celui de Roger R.
Je comprend pas.
C’est Roger R qui est assis sur son lit en fait.
Merde.
Qu’est ce que t’as fait, sale drogué ! (c’est ce que je me dis à moi-même)
Je lui demande tout de même.
Je deviens un peu roublard par la même occasion, j’enlève mes deux cockring et je les lave dans l’évier, il y a plein de gel dessus.
Il m’explique que je me suis drogué et branlé ici même. Ah bon.
Je reconnais l’intérieur de Roger. C’est plus du tout un intérieur rosé et pastel, ce n’est que bois laqué, incrustations dorés, velours et riches abats jours.
A la fin de la discussion avec Roger il s’est transformé en Nadia D.
Et je la voit qui passe du pschitt partout ou j’ai posé mon cul glutineux.

Ce n’est pas fini.
Je me réveille. Je comprends que j’étais en train de rêver. Mais tout était si réel, comment j’ai fait pour me laisser berner.
J’essaye de retrouver le sommeil, je suis dans mon lit, dans la cabane. Lan dors à mes côtés.
Pas si sur.
J’ai bien l’impression que c’est pas elle.
Je n’arrive pas à me retourner. A nouveau la peur qui me prend au ventre. Je m’apprête à lui donner des coups de coudes en pleine tronche. Et si je me trompais encore. Comment savoir si je rêve ou pas ?
Il fait sombre.
Il fait jour, j’en profite pour me retourner. En effet c’est pas elle. C’est quelqu’un avec qui je vais jouer au dés sur une tombe. A côtés il y a deux petits vieux qui se mettent des petits coups de petits marteaux très brefs sur le crâne. C'est absolument épouvantable.
Merde.
Il fait sombre.
J’arrive pas à me retourner c’est trop effrayant.
Finalement je me retourne, brusquement. Je vois Lan les yeux ouverts.
Je lui demande si je rêve. Elle me pince le bras en souriant. Je suis réveillé.

Je lui raconte un peu et je repars.

Je suis en pleine forêt en Belgique dans la maison familial. A l’intérieur il y a un tableau de ma mère jeune. Elle ricane et son visage est celui d’un démon. Cette maison est effrayante, le parquet est en plastique. Il y a un miroir en médaillon qui ressemble très fort à celui qui se trouve dans ma cabane. Dans ce miroir je vois un couple ricaner de méchante façon. Je m’approche d’une fenêtre, comme il fait nuit dehors je vois mon reflet dans le verre, c’est bien moi, je me reconnais, à mesure que j’avance je vois un visage derrière mon reflet, à l’extérieur, le même visage grimaçant que sur la peinture. Je m’enfuis de la maison en hurlant. En sortant j’ai le temps de voir l’adresse : 30/45 Cross Podenstab.




Note à l’attention du cinéphile :
Toute l’ambiance à l’intérieur du bungalow m’a vraiment rappelé (et c’est la réflexion que je me suis faite lors de mon premier réveil) les films de Lynch. Il ne se passe rien, mais c’est terrifiant. Je pense que c’est cette ambiance qu’il a su restituer en film qui fédère tant d’amateur autour de son œuvre. Cette impression de peur intense est à rapprocher de la paralysie du sommeil dont j’ai trouvé la description suivante : « Cette parasomnie consiste en épisodes de faux-éveil durant lesquels la personne est incapable de faire des mouvements volontaires. Ces épisodes qui débutent habituellement de manière soudaine se produisent soit au moment de l’endormissement soit au moment du réveil et dure typiquement quelques minutes. Durant l’épisode, la personne peut se sentir éveillée ou à moitié éveillée. L’incapacité à bouger s’accompagne d’une peur intense. La paralysie du sommeil peut également s’accompagner d’hallucinations... » Source : http://www.oniros.fr/revelucide.html

jeudi, février 01, 2007

Nuit du 31 janvier au 1er février 2007

Je suis avec un nain.
Il est pas très beau avec ses gros membres boudinés et sa petite moustache. Mais apparemment c'est mon mec, vu que je l'encule pas longtemps après. C'est assez facile parce qu'il est plutôt maniable.
Nous sommes au premier étage d'un magasin de fringues, il y a des portants partout.
Maintenant ils sont deux mes nains. Et puis ils s'habillent en cuir et en chaîne. Le nouveau a un costume de Catwoman. C'est assez ridicule.
Bon.
Je m’assois avec mes parents et ma soeur dans un canapé. On regarde les nains batifoler.
Et là ça devient dramatique. Par une porte située de l'autre coté de la salle entre mademoiselle Goufaut, une vielle fille amie de ma mère qui n'a jamais vu le loup. J'ai vraiment peur qu'elle voit les nains habillés comme ça. Je m'étonne devant mes parents "Mais elle est là mademoiselle Goufaut ?".
Tout va très vite, je fais des grands signes de mains pour attirer son attention et ma soeur fait sortir les nains par une autre porte. Pour faire diversion elle fait comme si c'était des enfants en leur criant "allez dans votre chambre !".

Voila. Je me réveille.

Je me rendors peu après. Je suis dans la cuisine. Arrive Christophe R mon ancien coloc mais sans sa moustache, il m'approche pour m'embrasser. Je fais tout de suite le lien avec le nain dont j'ai rêvé. Je lui dis "O hé mais c'est toi le nain !" et là je comprends que je suis encore en train de rêver. Trop tard pour retenir, ça me réveille.