jeudi, décembre 31, 2009

Nuit du 30 au 31 décembre 2009.

Je tourne un porno avec Danny McBride comme acteur, dans une propriété en banlieue résidentielle. Il est musclé comme un monsieur muscle. Un autre acteur blond est lui aussi tout en gonflette.
Il y a aussi une brune et une blonde, opulentes et vulgaires, donc tout à fait sexy à mon goût.
Personne ne donne d'indication et tout est assez nul et mou.
Je ne sais pas qu'elle est mon rôle dans cette histoire.
Le problème c'est qu'en même temps que le tournage, on doit s'occuper du jardin du proprio, de sa piscine (notamment la plomberie) et d'une petite exploitation de blé.
Durant la journée je comprends qu'on fait un making off aussi et qu'une tournée est prévue.
Je me met à diriger un peu les acteurs, je dis aux filles de sucer à deux, en se battant doucement pour les bites et de regarder la caméra afin d'inviter des yeux le spectateur. Je deviens moi même spectateur et le film commence à bien me plaire.
Mais les allers retours de Danny pour aller régler l'arrosage de jardin ou aplanir la dalle en béton de la piscine, m'emmerde.

J'essaye de tout régler maintenant et le rêve est assez long et plein de détails, couleurs du système d'arrosage, ou même les vannes que font les filles à propos de Danny, qui semble débuter et un peu homo. C'est assez drôle. Souvent.

A la fin du rêve, le blé est inondé, la tuyauterie de la piscine montée à l'envers et j'ai l'impression que la maison est la même que dans le rêve du 12 au 13 juillet 2009.
J'explique sérieusement au proprio qu'il nous faut des professionnels pour la piscine et pas des acteurs porno. Puis on fait un visionnage des rushs dans le salon.
Danny, enjoué, annonce une sortie DVD et une tournée au Maroc.
Toute l'équipe semble dubitative et Eric D, que je vois pour la première fois dans le rêve, assis dans un fauteuil du salon, déclare, dans une mauvaise imitation de l'accent de l'épicier arabe :
" Allou ? Oui... Oui, ci Tunis.... Oui tu i pré !"
Tout le monde rigole.

mercredi, décembre 30, 2009

Nuit du 29 au 30 décembre 2009.

Je me réveille dans le studio d'une station de ski "Les Orres" que j'ai quitté hier dans la réalité.
Je suis carrément en retard pour skier. Il est facile 16h et il fait déjà presque nuit.
Je me dépêche de rejoindre l'entrée des pistes, en chaussetes, les chaussure de ski en main.
La neige a complètement fondue. C'est de la soupe, j'aurais pas pu skier de toute façon.
Ma soeur est là qui me voit. Elle est en discussion avec deux jeunes filles, une brune contre elle dans ses bras, joue contre joue, à qui elle dit adieu, et une autre en robe de soirée noire. Que je reverrais à la fin du rêve.
Benjamin, l'ami de ma soeur est également là, mais il a pas du tout la même gueule qu'en vrai.
Je regarde les pistes. C'est super beau. Toute la neige fond, ça fait des rivières sur la montagne.
Nous rejoignons le studio. Il y a des tas de dessins de Benjamin sur les murs. On voit ma soeur en porte jarretelles, mais avec une découpe graphique comme chez les bouchers, pour indiquer les morceaux de viande. Il y a écrit "Enlever un peu là, sucer ici" des trucs comme ça.
Je lui dit qu'elle est folle. On s'embrouille un peu.
Mais je lui dis rapidement "Inutile de me raccompagner à la gare aujourd'hui, on est dans un rêve" elle répond "Bien sur".

Plus tard nous sommes sur une place en bord de pistes, la nuit, avec des cafés bondés, tout le monde est en tenue de soirée.
Moi je suis en combinaison merdique et en chaussette toujours. On s'assied à une table de pédés qui font sécher leur linge en même temps. Je m'en occupe un peu mais j'en ai vite marre et je fais tomber pas mal de linge par terre.Ils font la gueule.
Après ça je veux emmerder un peu Benjamin et je le défi en combat.Boule de feu et tronçonneuse. Un moment il se dédouble et j'envoie des milliers de lames qui les découpent en petit cubes. Sophie prend un peu peur mais un des doubles se relève indemne.
J'ai l'idée saugrenue de noter le rêve au dos d'un des dessins de Benjamin, mais il refuse.
Je monte alors au studio, chercher mon carnet. Les gens s'écartent, ils flippent un peu après le coup des boules de feu.
Cette fois je me regarde monter en sautant de deux étages et revenir. Là je suis à nouveau observateur en moi même.
Devant des chiottes pour femmes je menace un peu ma soeur de l'enfermer dans un chiotte débordant de merde. Un lieu maudit pour moi en rêve. Je l'empoigne par la machoire. Je ne me souviens plus pourquoi.
Ensuite nous sommes à nouveau sur la place. Nous discutons avec un couturier. C'est lui qui a fait la robe de soirée noire. Benjamin veut l'acheter à Sophie. Le couturier lui dit "Je vous en demande un euro, votre présentation était formidable". Benjamin paye un euro et j'annonce que je vais quitter le rêve. Le couturier dit "Venez à la prochaine présentation".

En repartant vers la chambre je croise la fille dans la robe de soirée noire, le visage grimaçant.

Je me réveille. Ca a l'air d'être bien la réalité. Je suis dans mon lit. Mais je ne trouve pas mon carnet. Je me lève et me rend compte que l'électricité ne fonctionne pas. Je comprends que je suis dans une hypnopompie. Je reviens vers la chambre et je vois toutes mes chaussettes au sol qui essaye de m'attaquer, je les fais fuir et elle se transforme en souris de laine.
Ca me fait beaucoup rire,elles essayent de monter sur le lit, mais celui ci est recouvert de nourrissons qui pleure. C'est la bataille. Aha.

Je me réveille. Je sais immédiatement que c'est la bonne.
Je cherche alors la chaussure en cuire, montante, que j'avais mis dans le lit lors de l'incroyable trip Iboga que j'avais fait avant de me coucher. Je comprends en fouillant le lit que j'ai juste fait une hypnagogie. La plus dingue et la plus réaliste que j'ai jamais faite. Et tous ces rêves lucide qui ont suivi sont du également à la cuillère d'Iboga que j'ai prise avant de m'endormir, assommé par trois grammes de GammaOH.

Durant le trip d'Iboga, je m'étais réveillé couché à même le sol du salon, les fresques des murs étaient remplis de créatures effrayantes que je défiait en faisant des doigts et en les insultant. La magie de l'Iboga fonctionnait à bloc, je me déplaçais sans toucher le sol dans mon appartement. Tout cela a duré très longtemps. Je faisait des aller retour du salon au grand miroir du couloir, je devais voir mon visage et le supporter, supporter cet être rempli d'addiction et de compulsivité, celui que je suis et que j'aimerai changer. Tout était extrêmement réel et vivace, pas un instant je n'ai douté, c'était l'Iboga qui procurait ces hallucinations. Je jouais à fermer un oeil pour voir plus de visage monstrueux dans la pénombre rouge de ma chambre. Des visages blanc qui me défiaient, tentaient de me faire peur. Mais a pas peur. Plein d'Iboga ont peut modifier la réalité à souhait.
Je me disait "faut que je parle de tout ça à Stelios".

Nuit du 28 au 29 décembre 2009.

Trois rêves cette nuit.

Rêve 1 :

Je suis avec Marion R, on est dans des affaires de drogues ou de crimes organisés.
Pour monter les échelons on façonne des mannequins de cire des personnes à éliminer.
Genre le videur d'une boite louche.
Pour tuer les mecs et les remplacer par ces golems de cire on utilise un cierge en forme de bite qu'on agite devant les victimes.
Bon tout fonctionne bien jusqu'à une attaque des femmes jumelles à moustache.
Comme on sait pas à quoi elles ressemblent on prend un de nos mannequins et on lui rajoute juste des moustaches.
Durant l'attaque on agite nos cierges comme des cons mais elles soufflent dessus les putes.


Rêve 2 :

C'est con mais j'ai pas les clefs pour rentrer chez moi dans la caserne Champeret. Je suis dehors, je me dis que je vais dormir dehors. Je suis une bande de pote en attendant (je me rend compte que ce sont des gens que je n'apprécie pas dans la vie réel) et on se promène le long des canaux en jouant à une sorte de jeu de cartes magique où on trouve des pouvoirs et des vêtements chics.

J'essaye de me faire héberger chez Mehdi D. Il a une chambre gigantesque et très confortable, mais c'est chez ces parents et ça l'emmerde que je vienne.
Ma soeur qui passe par là se plains d'avoir perdu toute sa Justice avec le jeu de cartes.

Bon je suis à la rue pour la nuit. Je fais le tour de l'enceinte de la caserne et je tombe sur un garage ouvert la nuit. Le jeune qui bosse dans le garage semble bien me connaître. Il me fait des clin d'oeil accueillants.

Le reste de la nuit on parle mécanique.


Rêve 3 :

Avec Giulio N dans un centre Assedic.
Giulio est en short rose, comme d'habitude.
Il tente de se réinsérer dans la société via les assedic. Mais bon on sait pas à qui rendre le feuillet. Giulio propose d'offrir un chant de Noël en échange de son inscription.
Et puis on se fait emmerder par des gamins norvégiens qui comprennent pas que la console de tennis nous appartient et qu'on aimerait bien la récupérer. Ca dure et les gamins pleurent.
Je crois que j'abandonne cette partie du rêve.

Dans la cantine on livre des caisses de bananes. Je me dis "Bordel ça transporte des mygales". Et là je vois une mygale sortir des caisses et se planquer sous un canapé.
Après il y en a partout.
Des sauteuses.
Super mortelles.
C'est la merde.

Un moment, une meuf sur un transat sur le pont d'un paquebot de croisière de luxe (en fait les assedic) en a une sous son cul. Je suis en dessous et je vois ça à travers le plastique du transat.
Je lui dis.
Elle se gratte et me fait tomber la mygale dessus.
Je fais "Gaaaah" et j'essaye de l'écraser en me réveillant.
Réveillé je continue à me frotter le torse à l'endroit de la piqure.