lundi, novembre 08, 2010

Nuit du 7 au 8 novembre 2010

Nous sommes dans un appartement mobile, sur rails, avec mes parents et ma soeur.
Mon père est complètement crevé et s'adosse au mur avant de s'écrouler, ma mère l'a habillé en jeune.
C'est surement la raison.
Avec ma soeur, dans la pénombre de l'appartement, nous collectons de petits cristaux très lumineux sur le sol, lorsqu'on les ramasse ils semblent s'intégrer à notre organisme. Ces jolies petites protubérances lumineuses, accrochés à mes phalanges, finissent par créés de minuscules bases de lancement marqués d’icônes sur mes doigts. Je sens que je vais pouvoir les utiliser dans un combat.
Au bout du couloir une porte est ouverte sur un tunnel inquiétant que nous parcourons grâce aux rails. C'est ma soeur qui est au commande mais elle fait de la marche arrière et je lui propose plutôt de partir de l'avant. Elle a entre les mains une grosse manette de cheminot.
Je me réveille.

Plus tard je me trouve dans une sorte de théâtre-musée. Il y a là de grandes sculptures gluantes. J'en actionne une grâce à un pie de vache dans sa structure, et un long jet de liquide visqueux rempli une vasque au pied de la sculpture. On me propose de me déplacer grâce à une autre de ces installations, juste une jambe géante, qui possède un habitacle et qui est censé sauter à cloche pied.
Sur le coup je trouve pas ça très engageant.
Je préfère faire le con avec Marion R. Nous sommes comme deux jumeaux fluos, avec des barbes à la Karl Marx, des chapeaux haute forme et nous sortons des poudres de nos portefeuilles en se les soufflant pour changer de couleur.
On se marre.
Pouf bleu fluo ! Pouf rose fluos ! Et nos dents brillent sous la lumière noire.

Je me réveille encore.

Sur un marché, je vends des confiseries, des figurines hyper élaborés constitués de psylocibine.
Quatre jeunes des cités s'assieds sur l'étal et je refuse de leur vendre quoi que ce soit. Sauf quand ces quatre garçons se transforment en jeunes filles et que j’admire leurs culs nus en ribambelle posés dans les confiseries.
Le gars qui crée les figurines le fait avec la bouche, en mâchouillant la pâte brute de psylocibine.

Je trouve ces rêves très riches et la vie réel bien pauvre.