vendredi, janvier 01, 2010

Nuit du 31 décembre 2009 au 1er janvier 2010

Une sorte de réveillon étrange.
Nous sommes quelques uns assis sur des tabourets de bar autour de ma table de travail.
Je suis face au miroir. Mais je ne parviens pas à distinguer mon visage.
Nous n'échangeons aucun mot. Juste quelques geignements de temps en temps. Une torpeur vraiment lourdingue nous a envahie, moi et mes invités.
Ca dure plusieurs heures. Plusieurs heures d'attente désagréable.
Et puis je crois que j'approche mon visage du miroir et je me dis "Ah, ben c'est moi en fait" et tout le monde s'anime. Eric D, à mes côtés, éclate de rire tandis que mon voisin de droite, qui s'est endormi, bascule en arrière. Les autres, on est genre cinq ou six, que des hommes, se dégourdissent.
Les invités s'en vont.
Olivier K me sert dans ses bras en disant "C'est ma meilleure bonne année".

Plus tard dans la nuit je fais un second rêve.
Au dessus de la porte du salon il y a un petit cagibi.
Je monte pour ranger des trucs et je pète maladroitement mes lunettes, juste en les tenant.
Embêté, je redescend et là je vois un type à poil dans le couloir. Je le poursuis jusqu'à la cuisine ou il se jette par la fenêtre dans le puits de jour.
Je passe la tête par la fenêtre pour voir s'il s'est bien écrasé cinq étages plus bas et aussi pour lui cracher dessus. Mais quand je passe la tête et les épaules (je suis torse nu) je ressent immédiatement le froid et l'humidité sur ma peau. Comme je sais que je suis en train de rêver je trouve ça incroyable que les sensations soient si réalistes.
Je m'empresse de retourner dans mon lit pour aller me réveiller et voir si j'ai aussi froid en réalité.
Non. Je me réveille dans la chambre tiède.
Et je reste couché un bon moment à me poser des questions sur l'incroyable pouvoir du cerveau et sur la réalité en tant que flux d'informations.