lundi, avril 30, 2007

Nuit du 28 au 29 avril 2007.

Au bord d'une piscine de vase je mixe le son de deux films de cul que je regarde sur les écrans des deux lecteurs DVD portables.
Les gens dansent mollement sur cette matière improbable.
Et j'ai trouvé un truc pour qu'on me laisse tranquille.
Chaque fois qu'on me parle je suis incapable de répondre par une phrase complète car ma bouche est envahie de minuscules aiguilles que je sors avec deux doigts, des petits fagots métalliques collés par la salive.
Je fais gaffe à pas avaler, que ça me troue pas la gorge. En tout cas ça dégoute mes interlocuteurs.
Vers la fin, trier la bave des aiguilles lorque je déglutis me demande trop d'efforts et ça me réveille.
Rendors.
Un peu plus tard je vois ma soeur et une fille noire dans un lit. Elle sont parties pour se bouffer la chatte.

Nuit du 29 au 30 avril 2007.

Avant de m'endormir j'ai longuement hésité à prendre un Stillnox, n'y parvenant pas. Finalement non.
Je suis dans un bateau du style "Pirates des Caraïbes". Avec les zombies et le mec à la barbe de poulpe et tout.
On doit passer des hauts fonds, on descend du bateau et on tire le bateau.
Cool.
Lan est là et elle se vante au capitaine (et sa tête de Cthulhu) de regarder des pornos avec moi en voiture. Elle est habillée plutôt sexy. Moi j'en mène pas large parce que j'ai pris un Stillnox et j'arrive plus trop à suivre le cours des choses. Je me méfie du Capitaine, il a déjà la main sur la cuisse de Lan lorsque mes yeux se ferment. Ca me fout les boules. Je me réveille.

dimanche, avril 29, 2007

Jour du 27 avril 2007.

Aujourd'hui on m'a demandé de faire un petit spectacle express pour remplir un trou dans la programmation de l'Embobineuse (www.lembobineuse.biz). Alors j'ai lu des rêves en m'accompagnant de musique.


Voila le Flyer :



Et le texte qui l'accompagne :
Dominique Viger, grand poète onirique des temps modernes raconte ses rêves sur une musique de Dominique Viger, grand musicien onirique des temps modernes.
Avec L'apparition spéciale de CocoMi, chanteuse chinoise révolutionnaire
























Ici : http://www.youtube.com/profile?user=Carnasse vous pouvez voir ce que ça a donné.
Merci mille fois à Frédéric Roca pour son amour et son dévouement à notre cause !
Rêverie vaincra !

mardi, avril 24, 2007

Nuit du 22 au 23 avril 2007.

Cette nuit je suis pote avec une super héroïne. Une meuf qui s'appelle Carole et qui est vraiment très grosse. Elle prend deux places dans la voiture.
Et puis hop, elle se jette sur les méchants en leur roulant dessus et en dévalant des pentes.

Un peu plus tard je travaille de nuit avec un tas d'ouvriers à une grande robe en cuir. La matière est très belle et le travail effectué est magnifique de précision.
A un moment je me demande tout de même ce que c'est que cette grande robe. Et puis je lève les yeux vers le ciel...
En fait c'est une chaussure qu'on fait là.
Et dans la perspective gigantesque qui s'offre à moi je vois le visage de son propriétaire devant le halo de la lune, un géant barbu et inquiétant. Mes yeux se promènent le long de sa jambe et montent jusqu'au plus haut des cieux se perdre dans son regard.


Vers la fin de la nuit ça tourne aux trucs pornos. J'ai une fille qui se frotte sur chaque genou et je vois Lan se trémousser comme une folle en robe blanche. Elle vient de gagner un concours de "Bomba Latina". Je me dis que c'est bizarre pour une asiatique.

dimanche, avril 22, 2007

nuit du 21 au 22 avril 2007.

Je suis dans un village en afrique.
On torture un gars au dessus d'un marigot.
Au début je sais pas trop si on le torture parce que c'est plutôt la fête, tout le monde baise avec tout le monde.
Le gars est cul de jatte, il est lié par les bras à une branche d'arbre et plusieurs personnes empoignent son torse et l'enculent très brutalement, quand ils le relâche il s'enfonce dans le marais et ne peux plus respirer. C'est atroce.
Ca me fait rien mais c'est atroce.
Des tas de gens chantent et dansent, surtout de très belles jeunes filles noires enceintes jusqu’aux dents.
La fête finie dans une épouvantable boucherie alors que les crocodiles font leur apparition, c'est une orgie incroyable, du sang et des sexes partout, et des crocodiles. Même les oiseaux bouffent les crocodiles. Et ça danse. Ils sont complètement malades. Ca me fait bander c'est dingue.

Plus tard dans la nuit c'est un peu la même ambiance, mais dans une salle de concert, c'est un gala de Yves Duteil. Je me demande bien ce que je fous là.
Dans les chiottes je remarque qu'on peu visionner des films super 8. On m'en prête plein, que des trucs de cul. Je prend ma douche dans les chiottes en me branlant comme un damné, dehors Yves Duteil chante et les gens s'entretuent et(ou) baisent.

Je me sens terriblement fatigué, la nuit s'étire, les atrocités reprennent de plus belle.

Vers la fin de la nuit je suis sur une plage très grise, je regarde la mer déchaînée. Tout est dans des tons grisâtre. Je sais que je rêve. Je retire mes lunettes et je vois flou. Je comprend pas comment c'est possible de voir flou en rêve. Je remets mes lunettes. Je vois net. Je décide de me réveiller pour faire la même expérience en vrai.
Je me réveille, je n'ai pas mes lunettes, elles sont posées à côté. Je n'ai pas la force. Il fait jour. Je suis si fatigué, je n'ai pas la force de me lever. Je dors encore. Je souffre de ces allers retours permanents entre rêve et réalité. Je sais plus dans quel monde il faut rester. J'ai chaud. Je suis fatigué comme jamais.
Quelle horreur.

mardi, avril 17, 2007

Nuit du 16 au 17 avril 2007.

Un rêve furieux, plusieurs réveils, noyés dans la sueur.
L'intégralité de la nuit je l'ai passée dans notre ancien appartement de la caserne Champerret (mon père était Pompiers de Paris) un long couloir de 35m avec les salles disposés que d'un seul côté, un grand appartement de fonction de170m2.

Mes premiers souvenirs sont ceux d'un réveil brutal suite à mon errance dans l'appartement. J'ai l'impression que je n'ai pas mes lunettes car tout est flou et il n'y a pas d'électricité, il fait très sombre. J'entre dans la chambre de mes parents et je vois ma soeur à côté du lit, il y a un bébé dans le lit. C'est moi. Le bébé se lève et viens vers moi, il me dit "Tu vas mourir vendredi, Mouloudji". A cette annonce je l'écartèle en tirant très fort sur ses bras puis je fini d'écrabouiller son corps dans mes mains, comme une boule de papier. J'entends les hurlements de ma soeur. Je me réveille. En sueur.

De retour dans l'appartement je prends conscience que je rêve et malgré le malaise qui me prend au ventre j'essaye de déclencher des évènements monstrueux en poussant des cris par l’ouverture des chambres. Je revois le bébé et plusieurs chiens avec lui. Je m'acoquine avec un beau pompier et le rêve se transforme en une sorte de teen-movie, même la musique semble aller avec les évènements.
Tout ce dont je me souviens maintenant c'est qu'on est parvenu à congeler le bébé dans un grand bloc de glace qu'on a ensuite jeté dans l'escalier.
Peu après je me retrouve dans une piscine avec le beau pompier. Il tient le bébé encore congelé dans un panier et m'en montre un autre vide. Il me dit que "c'est pas terrible pour le faire passer d'un panier à l'autre".
Jusqu'ici c'est n'importe quoi.

Là où ça devient intéressant c'est que je me dis qu'en me réveillant je peux chantonner la musique que j'entends en rêve.
C'est ce que je décide de faire.
Je me réveille dans ma cabane et prend mon portable, on peut enregistrer dessus. Sauf que là la combinaison de touches ne fonctionne pas du tout. Ca m'intrigue.
Et puis il ya un mec qui rentre dans la chambre avec une grand mère et qui demande que je lui fasse de la place dans le lit parce qu'il y fait très chaud. Ca m'énerve carrément. Je refuse et me recouche. Je me concentre pour me réveiller réellement. Je vois pour la première fois le passage, j'en vis tous les instants. C'est épouvantable comme douleur. Je suis couché dans mon lit dans cet univers merveilleux et à force de douleurs et de cris je parviens à m'éveiller.
C'est l'aube, la chambre est glacée et je sens à nouveau mon corps, la souffrance d'exister.
Je prend mon portable et j'enregistre sur mon téléphone, d'une voix endormi, un pauvre air entendu mille fois. Un peu genre Benny Hill.