vendredi, janvier 23, 2009

Hypnagogie du 22 janvier 2009

Simple. Je me réveille, les interrupteurs fonctionnent peu. Juste une auréole de lumière bleutée ou verdâtre. 
Ok je sais ou je suis. J'entends même mon corps respirer. Je respire profondément, bradypnée avec amplitude respiratoire majorée, diminution des réflexes pharyngés, laryngés, glottique.
Mais j'y suis. Je pense de plus en plus que c'est un trip proche du K Hole plutôt qu'un rêve.
Bon donc pas de lumière je fais le rapport direct, j'essaye de me détendre malgré l'effroi de la situation.
Il y a un fantôme c'est sur maintenant. Et je sais d'où il vient. Du grand miroir dans le couloir. Et c'est pas humain. C'est juste un chien. Un peu hargneux au début, il s'accroche à mon peignoir, mon beau peignoir Eminence tout neuf que John et Lan m'ont offert pour mon anniversaire. Je suis pas content, je flippe à moitié, c'est pas un très grand chien. Je me fous de sa gueule ouvertement, je trouve que les ombres sur le mur sont bien plus effrayantes.
A la fin du trip le chien est devenu mon pote, il remue la queue.
Là je mets mon casque de moto, je me remets au lit. Je me réveille difficilement, touche la réalité, pas de casque sur la tête, je repars.
J'ai mon casque.
Comme je suis jamais sur d'être vraiment en train de dormir ou juste défoncé je décide d'aller mettre mon casque à un endroit pour vérifier si je le retrouve au même endroit le matin.
Bon je le retrouverai pas dans les chiottes mais bien à sa place au matin.

J'en profite également comme je suis là pour bouffer comme un porc. C'est gratos. Demain il restera tout.
Je vais voir à la fenêtre, toujours la même tempête dehors. Ca me fait penser à Silent Hill.
L'extérieur est effrayant. Et puis comme je sais pas si je suis pas en crise de somnambulisme je préfère pas sortir sur le balcon de peur de me jeter dans le vide. Juste j'ouvre la fenêtre, je sens le vent et la pluie et le froid sur mon visage et je referme avec un frisson.

Un pigeon est entré, il me rentre dans les plumes. Il m'énerve sacrément. Je lui mais des baffes et décide de sortir de là. Plusieurs faux réveils, à chaque fois j'allume la lumière du lit pour voir si j'y suis toujours (impossible autrement d'avoir une opinion. Je sais quand je suis vraiment réveillé mais je ne sais pas lorsque je ne le suis pas encore).
Finalement je me réveille, la lumière fonctionne. Je me rendors apaisé. Trois heures plus tard, recapture de la dopamine, myoclonie, je nage dans un bain de sueur et je vais mettre deux trois heures à me rendormir.

Demain je met de la farine sur le sol pour voir si je me déplace ou pas.

mardi, janvier 13, 2009

Nuit du 11 au 12 janvier 2009.

Merde.
Faut que j'écrive dans la journée de mes notes sinon j'oublie tout.
Donc cette fois ci, juste mes notes au réveille :

SWAT, chassis, le train saute.
Immeuble Wii et Sega.
Un gorille clochard sur lequel on vit.
Tremblement de terre, je suis avec Sophie et papa. L'horizon se découpe.
Beaucoup de musique.

Hypnagogie du 12 janvier 2009

Hier soir un petit rêve sous influence de Gamma OH.
Je me réveille dans l'appartement, comme d'habitude. Pas de lumière mais une légère pénombre.
Sabrina D est là et je me dis que j'en profiterai bien pour me faire sucer.
Mais sans réveiller Lan qui dort à côté, faut pas déconner.
Après moult négociations je parviens à sortir ma bite, tout parait très réel comme toujours avec le Gamma OH.
Je me sens pas super bien parce que j'ai peur que Lan se réveille et débarque. Je soulève Sabrina qui est une femme tronc et la pose dans la vaisselle sale, dans l'évier, j'enfonce ma grosse queue dans sa bouche, elle ferme les yeux. A peine un peu de plaisir que je me réveille, bandant à tout rompre, contre le petit cul de Lan.
Je me retourne un peu gêné.
Pourquoi ?
Bah.

samedi, janvier 10, 2009

Les rêves sous GammaOH

Je sais pas si c'est des rêves mais ça y ressemble sacrément. Ca m'est arrivé deux fois.

J'ai fait ces rêves après une dose importante de GammaOH sur un petit laps de temps (genre 9g sur 8h).

La première fois que ça m'est arrivé lorsque je me suis réveillé j'étais avec Lan, je me suis écrié "ouah c'est pas possible, c'est toi, c'est bien toi  c'est incroyable, c'est le rêve le plus incroyable que j'ai fait de ma vie, c'est vrai tout est vrai, merde, bordel". J'étais très agité, sans doute à cause de l'effet d'inhibition de recapture de la dopamine qui survient lors de l'abaissement de concentration du GammaOH dans le cerveau. Lan m'a répondu que notre appartement était hanté.

 

Voilà le premier rêve en gros :

 

" Plus d'électricité. Je comprends pas pourquoi. Je suis dans l'appartement, Lan dors. Je me sens pas bien du tout, groggy, je manipule les interrupteurs, dans le miroir je sens une présence effrayante, j'entends des sons très forts, comme si on cassait du verre dans l'escalier, je regarde par le judas, je vois personne, je vais essayer les interrupteurs de l'autre côté du couloir. Dans le salon la fenêtre est restée ouverte, il y a une tempête dehors. Je vais fermer la fenêtre et l'idée me caresse de me jeter dans le vide pour arrêter tout ça. Il ya plusieurs pots de plantes grasses sur le balcon et celui ci me parait plus large que d'habitude. Je vais dans la chambre, j'appelle Lan au secours. Elle veut m'aider, mais je sens que ce n'est pas elle vraiment. Quelqu'un qui a pris sa place, je frissonne je repars vers la cuisine. J'essaye à nouveau les interrupteurs, mon esprit est confus je pense à faire plusieurs choses en même temps, je veux remplacer les fusibles, je veux arrêter tout ça, je repars voir la fausse Lan que je réveille à nouveau. C'est pas elle. Sûr.

Je me sens de plus en plus mal. Des gens montent en hurlant dans l'escalier de l'immeuble. Qu'est ce que je dois faire bon Dieu de merde ?

Je vais pour fermer les verrous de la porte.

Mais je suis pas du bon côté du couloir on dirait.

Merde un truc cloche.

C'est là que je me suis réveillé, paniqué.

 

Le deuxième rêve :

 

 

"Je suis dans le lit, je me sens mal. Drogué, pas bien, j'ai du trop forcer sur le GammaOH. J'ai du mal à respirer. Je suis seul dans la maison, Lan dors chez son amant. Et merde. Pas de lumière bordel.

Les interrupteurs ne marchent pas. Ca me rappelle quelque chose, mais c'est tellement réaliste que je fais pas le lien. Je me sens pas bien, drogué. Je vais prendre un pot de crème au chocolat. Je le mange dans le lit ma tête est trop lourde. Bon et puis ça continue comme ça. De temps en temps j'arrive à allumer une lampe mais la lumière est très faible et pas au bon endroit. Bizarre.

 

Bon ça continue.

Quand je me réveille enfin je cherche désespérément toute trace de pot au chocolat dans mon lit. Rien.

J'ai pas bougé du lit. Il est 4h. Je me suis couché à deux heures. Mon rêve m'a semblé durer deux heures. Je me rendors très étonné.

Une heure plus tard, recapture gigantesque de la dopamine. Surement une semaine d'utilisation que je me prends dans la gueule. Impossible de me rendormir et une très désagréable sur- activité. Je me maudis plusieurs fois."

 

En fait depuis le début de la rédaction de ce texte j'ai passé une autre nuit avec prise de Gamma OH avant.

Mais là j'ai pris conscience dans le rêve. En fait je subis d'abord plusieurs Hypnopompie, mais comme les premières fois en fait, je n'en avais pas parlé, mais c'était le cas à chaque fois. Je suis bloqué, dépression respiratoire dans le lit, je veux crier pour appeler à l'aide, bouger un membre pour demander de l'aide, rien de rien, terreur nocturne. Et puis je me réveille, mi soulagé, mi angoissé de me rendormir. Ces hypnopompie ont remplacé mes Brain Zap.

 

Quand je me réveille chez moi à nouveau, lumière éteinte, je comprends que c'est un rêve sous Gamma OH. Je décide, malgré les entités épouvantables qui tentent de me barrer la route, de prendre contrôle du rêve. Un vrai combat. Comme si j'étais sous délirogène, avec des moments de conscience. Ca deviens extraordinaire ce que je peux accomplir.

 

J'essaierai d'en parler plus tard.

 

Nuit du 9 au 10 janvier.

Encore une nuit passé avec des noirs. Des types avec des noms comme M'bafé ou M'boba.

Et puis un tas de trucs et d'aventures qui s'effacent de ma mémoire plus vite que je n'écris. J'eu du prendre des notes.

Je sais qu'au début de la nuit c'était un tas de boucles pas agréables. Entêtantes.

vendredi, janvier 09, 2009

Nuit du 8 au 9 janvier 2009

Une Rave Party.

La classe.

 

Sauf que là c'est un peu flippant, on attend que les champis montent. On danse en se serrant les coudes. Et rien monte où alors un truc effrayant. Il y a plusieurs personnes du forum lucid-state (Azraelle, Stelios, m3000, que je connais pas du tout d'ailleurs). Ca commence à bader grave. En plus de ça le son c'est juste un buzz 50Hz énorme.

Ca craint du cul du boudin.

 

Je me réveille en nage. J'ai trop dansé sûrement.

jeudi, janvier 08, 2009

Nuit du 7 au 8 janvier 2009

Je suis avec des japonais sympa. C'est l'expo universelle, on va pas s'emmerder.
Tiens, un mec dans une voiture nous fait "Tachikawa !" et sa tête se transforme en jpeg.
Plus tard dans le rêve je me rends compte que c'est le nom d'un grand humoriste japonais. Je suis content de trouver ça seul. Mon compagnon japonais me félicite.
Plus tard, à l'emplacement du déjeuner des taxis, on se rends compte que quelqu'un a fait "Tokomé", c'est à dire qu'il a mélangé la sauce soja avec le riz. Ca se fait pas.
En tout cas pas avant de passer à table.
Les japonais, tous ensemble, prennent la table pliante en plastique, et chantent "Tokomé !" en faisant tourner la table. Ce pouvoir est tellement brillant dans mon rêve qu'il m'arrache des larmes.
Après un réveil difficile (binge d'amphétamines oblige) je repars dans les rêves et je joue cette fois à un jeu sur Nintendo DS.
Un jeu avec un chat, une bobine et un projecteur. Il y a aussi un type habillé en noir qui débarque quand il faut résoudre une énigme, il faut lui éclairer les yeux, qui deviennent vitreux comme des yeux de poisson mort, avec l'écran de la DS et il donne la soluce à l'énigme.
Je me dis juste que ça dois coûter une fortune à l'éditeur du jeu de faire apparaitre ce type à chaque fois.
Et puis une soirée ou je retrouve Rico puis Anaïs, belle comme jamais, qui m'attend avec son sourire de pute et qui blague avec un noir en lui sortant des blagues racistes.
Voilà.
Rien d'intéressant depuis des mois, mais je me force à écrire pour retrouver la fougue et la foi de mes jeunes années.
Je me sens seul. Dépressivement mélancolique. Je pleure.