mercredi, décembre 30, 2009

Nuit du 29 au 30 décembre 2009.

Je me réveille dans le studio d'une station de ski "Les Orres" que j'ai quitté hier dans la réalité.
Je suis carrément en retard pour skier. Il est facile 16h et il fait déjà presque nuit.
Je me dépêche de rejoindre l'entrée des pistes, en chaussetes, les chaussure de ski en main.
La neige a complètement fondue. C'est de la soupe, j'aurais pas pu skier de toute façon.
Ma soeur est là qui me voit. Elle est en discussion avec deux jeunes filles, une brune contre elle dans ses bras, joue contre joue, à qui elle dit adieu, et une autre en robe de soirée noire. Que je reverrais à la fin du rêve.
Benjamin, l'ami de ma soeur est également là, mais il a pas du tout la même gueule qu'en vrai.
Je regarde les pistes. C'est super beau. Toute la neige fond, ça fait des rivières sur la montagne.
Nous rejoignons le studio. Il y a des tas de dessins de Benjamin sur les murs. On voit ma soeur en porte jarretelles, mais avec une découpe graphique comme chez les bouchers, pour indiquer les morceaux de viande. Il y a écrit "Enlever un peu là, sucer ici" des trucs comme ça.
Je lui dit qu'elle est folle. On s'embrouille un peu.
Mais je lui dis rapidement "Inutile de me raccompagner à la gare aujourd'hui, on est dans un rêve" elle répond "Bien sur".

Plus tard nous sommes sur une place en bord de pistes, la nuit, avec des cafés bondés, tout le monde est en tenue de soirée.
Moi je suis en combinaison merdique et en chaussette toujours. On s'assied à une table de pédés qui font sécher leur linge en même temps. Je m'en occupe un peu mais j'en ai vite marre et je fais tomber pas mal de linge par terre.Ils font la gueule.
Après ça je veux emmerder un peu Benjamin et je le défi en combat.Boule de feu et tronçonneuse. Un moment il se dédouble et j'envoie des milliers de lames qui les découpent en petit cubes. Sophie prend un peu peur mais un des doubles se relève indemne.
J'ai l'idée saugrenue de noter le rêve au dos d'un des dessins de Benjamin, mais il refuse.
Je monte alors au studio, chercher mon carnet. Les gens s'écartent, ils flippent un peu après le coup des boules de feu.
Cette fois je me regarde monter en sautant de deux étages et revenir. Là je suis à nouveau observateur en moi même.
Devant des chiottes pour femmes je menace un peu ma soeur de l'enfermer dans un chiotte débordant de merde. Un lieu maudit pour moi en rêve. Je l'empoigne par la machoire. Je ne me souviens plus pourquoi.
Ensuite nous sommes à nouveau sur la place. Nous discutons avec un couturier. C'est lui qui a fait la robe de soirée noire. Benjamin veut l'acheter à Sophie. Le couturier lui dit "Je vous en demande un euro, votre présentation était formidable". Benjamin paye un euro et j'annonce que je vais quitter le rêve. Le couturier dit "Venez à la prochaine présentation".

En repartant vers la chambre je croise la fille dans la robe de soirée noire, le visage grimaçant.

Je me réveille. Ca a l'air d'être bien la réalité. Je suis dans mon lit. Mais je ne trouve pas mon carnet. Je me lève et me rend compte que l'électricité ne fonctionne pas. Je comprends que je suis dans une hypnopompie. Je reviens vers la chambre et je vois toutes mes chaussettes au sol qui essaye de m'attaquer, je les fais fuir et elle se transforme en souris de laine.
Ca me fait beaucoup rire,elles essayent de monter sur le lit, mais celui ci est recouvert de nourrissons qui pleure. C'est la bataille. Aha.

Je me réveille. Je sais immédiatement que c'est la bonne.
Je cherche alors la chaussure en cuire, montante, que j'avais mis dans le lit lors de l'incroyable trip Iboga que j'avais fait avant de me coucher. Je comprends en fouillant le lit que j'ai juste fait une hypnagogie. La plus dingue et la plus réaliste que j'ai jamais faite. Et tous ces rêves lucide qui ont suivi sont du également à la cuillère d'Iboga que j'ai prise avant de m'endormir, assommé par trois grammes de GammaOH.

Durant le trip d'Iboga, je m'étais réveillé couché à même le sol du salon, les fresques des murs étaient remplis de créatures effrayantes que je défiait en faisant des doigts et en les insultant. La magie de l'Iboga fonctionnait à bloc, je me déplaçais sans toucher le sol dans mon appartement. Tout cela a duré très longtemps. Je faisait des aller retour du salon au grand miroir du couloir, je devais voir mon visage et le supporter, supporter cet être rempli d'addiction et de compulsivité, celui que je suis et que j'aimerai changer. Tout était extrêmement réel et vivace, pas un instant je n'ai douté, c'était l'Iboga qui procurait ces hallucinations. Je jouais à fermer un oeil pour voir plus de visage monstrueux dans la pénombre rouge de ma chambre. Des visages blanc qui me défiaient, tentaient de me faire peur. Mais a pas peur. Plein d'Iboga ont peut modifier la réalité à souhait.
Je me disait "faut que je parle de tout ça à Stelios".

1 Comments:

Blogger eXXos said...

"Il y a des tas de dessins de Benjamin sur les murs. On voit ma soeur en porte jarretelles, mais avec une découpe graphique comme chez les bouchers, pour indiquer les morceaux de viande."

Ahahah, vous devriez demander des comptes à ce sale bonhomme de Gaëtan G., je suis sûr qu'il n'y est pas pour rien dans cette errance fantasmagorique.

8:03 PM  

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