jeudi, février 18, 2010

Nuit du 17 au 18 février 2010.

Je suis à l'opéra avec Marion R.
Les murs de la salle sont couverts de lignes noires et blanches horizontales. Ça fait des drôles d'effets de moirage et d'effets d'optiques quand on va du parterre au balcon. Je vois que j'ai plus beaucoup de batterie dans mon téléphone alors j'appelle Marion que je crois au parterre pour qu'elle vienne là. Elle répond et me dis "ben j'y suis, je suis sur tes genoux banane !". Ah ouais. Quel distrait je fais.
L'opérette qui se joue est rempli de femmes dénudées qui viennent se frotter à nous. Au début c'est une pub pour un sabot en bois à insérer dans la chatte. Avec démonstration. Je comprends rien à cet écarteur de chatte, comment il fonctionne "Avec les quatre doigts banane !" me dis Marion.

Plus tard on se retrouve sur son balcon, à transformer la graisse de cul de sa voisine en nems et en sushis. On fait ça par la pensée.
Et quand l'arrosage automatique se met en route je me retrouve propulsé hors de mon corps et ma voix de moi descendant l'escalier me parait comme brouillée.
La voisine ouvre la devanture de sa chambre. C'est une piscine de faïence turquoise, et son lit est un grand barbecue à grillade.
Et son mari un gros libanais rigolard aussi.
Voila.

Nuit du 16 au 17 février 2010

Je passe la nuit dans des tunnels routiers.
Au début j'ai pas de chance, je suis juste derrière un camion de ravalement qui dépasse la hauteur autorisée. En voulant l'éviter je me pète la gueule en moto et je glisse heureusement à l'extérieur du tunnel. Une lourde porte en fer s'abat pour condamner le tunnel et je me dis "Merde ma moto" elle est restée dedans.
Juste après je me trouve apparemment embauché par l'entreprise de ravalement. On ravale ce tunnel.
A chaque fois qu'on rentre dedans, ben on dépasse la hauteur autorisée, du coup ça fait plein d'étincelle et on rigole. Des fois on refait, depuis le cockpit situé au sommet du camion, des scènes de Twin Peaks, toutes celles où il y a des flashs de soudure à l'arc. On fait Bob et Leland Palmer. Comme ça pour rigoler.
Avec mes conneries je fini par bloquer les gens qui bossent vraiment. Particulièrement ceux qui remplacent les tubes néons bleus dans les tunnel.
Le gars qui remplace les tubes, bloqué dans le tunnel, est obligé de faire sa gym sur place. Il met une sorte de body mauve électrique et il s'allonge au sol en faisant tressauter des bourrelets de graisse sur tout le corps et en une seule fois. Je regarde son entrejambe, il a un crabe à la place du sexe. Je me dis "le routier est un trans".
Après je vois le type installer les tubes et ça clignote en bleu comme une rampe de lancement. Là il dit "Et imagine quand ça arrive à la fin du tunnel". Ok.

Plus tard, peut être le lendemain, je m'occupe toujours de ravaler je sais pas quoi dans ce tunnel et il fait tellement chaud que la peinture du plafond cloque et tombe sur l'équipe et d'un coup on est plein de camions comme des vaisseaux de Goldorak go.
C'est la guerre. C'est pour ça qu'il fait chaud. La guerre thermique.
Les amas de peinture fondue au sol font des accidents. Surtout des accidents de caddie. Les gens sortent des courses.

C'était tout de même mieux à vivre qu'à raconter.

jeudi, février 04, 2010

Nuit du 3 au 4 février 2010.

Un gros bordel.
Je suis avec Stelios dans un bâtiment gigantesque en Russie.
On est là pour combattre les démons du sous sol, à coup de prise massive d'Iboga.
Ça va pas chômer.
Mais bon finalement moi non parce que je préfère, finalement, me branler, parce qu'il faut bien, finalement.
Le bâtiment est un ensemble d'architecture gothique, néo classique et totalitaire. C'est vraiment très haut et très beau.
Même le sous sol au démon est vachement classe, avec des moulures et des blasons et des trucs.
Le couvercle ouvragé du puits aux démons sert aussi de signe pour les contenir. A un moment du rêve j'arrive pas à bien le fermer et je le casse et je me barre vite sans rien dire à personne avant que les démons se barrent partout et foutent la merde.
Bon avant ça donc je me branle. Et pas qu'un peu, parce qu'il se trouve que l'Iboga me donne très envie de branler la bite.
Je me branle dans ma petite chambre mansardé, tout en haut.
Personne va me déranger je pense.
Les films qu'ont trouve ici sont incroyable, de jeunes russes en lingerie acidulé débarquent à cinq ou six pour s'occuper d'un mec.
Il y a aussi des trucs scato et uro, d'ailleurs je vois un reportage sur les familles de ses filles qui découvrent les pornos. On voit des petites soeur pleurer parce qu'on fait caca sur le visage de la grande.
Bon je suis pas vraiment à l'aise.
De temps en temps je descend filer des coups de lattes au démon, mais je préfère définitivement me branler.
Et puis des moments j'ai peur que tout le monde entende, ^parce que je m'emberlificote dans les câbles du casque et ça débranche le son qui sort à fond et merde.
Et puis ça capte pas plus que mes couilles. On comprends rien, ça saute.
Je me décide à voir ce qui se passe en bas et je croise Stelios qui repart au combat. Il est en chaise roulante. Il a du prendre une branlée la dernière fois parce que j'étais pas là. Je le salue de la tête et je m'esquive. Direction branlette.
Je vais essayer d'améliorer le système, la télé est encastrée dans le toit. Je me retrouve dehors, à plusieurs centaines de mètre du sol, sur un parapet, à essayer de faire marcher le machin. Mais voilà Olivier C, mon ami et banquier, qui débarque et qui veut enlever toute l'installation. Moi je suis dehors, je crie je pleure j'ai froid il pleut.