Les dernières nuits de mars 2005.

C'est fou comme tout est limpide et fort. Puis quelques jours plus tard : plus rien ou presque.

Alors dans le désordre sans doute :

- Thomas G et moi regardons des films très gore en prenant de la Coke. Celle ci se présente sous la forme de miel en rayons.

- Kerbi est sur un scooter et il est très gros.

- J'essaye de brancher une chaîne Hi Fi. Mais j'y arrive pas.

- Je suis dans un garage. Il y a un nombre impressionnant de zombies.

- Papa a organisé un grand spectacle de travelos au théâtre Gyptis. Je joue dedans, enfin je chante. Je suis suspendu un peu trop haut dans les cintres et lorsque je me balance ma tête heurte des projecteurs. Pendant les essais de micros je fais des vocalises et vu la tête des techniciens présents et leurs gesticulations, c'est horrible.
Heureusement à la sortie, avec les people, ma soeur me propose un dernier rail de coke. Mais j'en ai déjà dans un petit récipient a soufflet. Et voila que je soufflette et que j'en met partout, les gens en ont sur eux comme des pellicules.

A la terrasse de café, un tout petit peu plus tard. Mon père nous dit à ma soeur et à moi qu'il prend régulièrement de la cocaïne depuis une bonne vingtaine d'années. Il a un système. Une petite boite qui contient deux canules qu'il s'enfonce profondément dans le nez et une pompe remplie qu'il fixe au bout. Deux pressions et hop, plein dans le pif.
Je remarque pour la première fois les deux excroissances bulbeuses de chaque coté de l'arête de son nez.

Nuits du 13 au 15 mars 2005

Durant ces deux nuits c'est la Grande Braderie. Parce que c'est un peu aussi la fin du monde. Donc sont entreposés sur des étalages à l’infini tout ce que l'on peut trouver.
Mais plus rien n'a de valeur. Un peu que je vous le répète, c'est la fin du monde. Rico est un peu emmerdé vu que c'est lui qui vend tout ça mais que personne n'achète.
En plus tout est cassé.
Mais il y a de ces trucs. C'est pas croyable. Ca fait bien peur. Que des objets pour faire mal.

Deux nuits de suite la même chose. Vous vous rendez compte.

Encore une peinture. 

Nuit du 6 au 7 mars 2005

13h de sommeil c'est un tas de micro rêves incroyables.

Induish...Induish... C'est un mot très important. Je sais plus du tout pourquoi mais je sais que c'est comme une clef ou quelque chose.
Ensuite j'en ai vu se sucer la bite avec gourmandise, et je vais donner des noms :
Christophe R. et Michel R. sont allongés, très à l'aise sur le dos, à poil, la tête relevé par un léger coussin. En train de s'affairer sur leurs belles queues (notamment celle de Christophe, étonnement sculptée) se trouve les deux mignons Richard R. et Sebastien S., léchant tour à tour et de bas en haut les deux belles tiges de nos amis. Le tout éclairé de la meilleure façon par un soleil radieux qui s'engouffre par la grande fenêtre derrière mon dos. Je suis à un coin du lit. Je regarde tout ça comme si c'était normal.

Plus tard je fais un peu de luge dans une grande salle envahie par la neige. Avec Rico nous essayons une nouvelle voiture. Ce n'est qu'un tableau de bord en satin violet avec un clavier de piano dessus. Mais il me semble que ça roule bien, et vite !

A mesure que j'écris tout ça, le petit traître dans ma tête efface la fin de l'histoire. C'est normal.
Il faut faire attention à ne pas trop en dire sur le monde des rêves, et les gardiens veillent à ce que nous perdions la réalité de ces songes. Tout deviens flou et faux. Alors que tout était si vrai, si agréable à vivre.

J'ai encore eu droit à des chambres garnies de femmes se demandant comment me baiser ensemble de la meilleure façon possible et si je veux je peux étendre mon cou par la fenêtre pour voir de nombreuses autres courtisanes affluer vers l'immeuble où je me trouve.

Des trucs que je rêve. 

Nuit du 28 février au 1er mars 2005.

Cette nuit je suis allongé au fond d'une grotte toute petite et très sombre. C'est mon lit. Je suis à plat ventre, je me sens extrèmement mal, je n'arrive pas à résoudre quelque chose. Le sol est un drap rèche. Je vois des petits insectes noirs s'approcher de mes yeux et comme je suis bloqué dans cette cavité j'essaie de les faire partir en soufflant dessus. Mais en ouvrant ma bouche pour inspirer, les insectes s'engouffrent dedans.