mardi, avril 29, 2008

Nuit du 28 au 29 avril 2008.

Cette nuit je suis attaqué quatre fois de suites par des esprits malfaisants.

Heureusement j'ai des projets, je forme un orchestre avec un tas de gens bien. Dedans il y a Sophie V, Mehdi D, Romain R, Christophe R, neufs personnes en tout je me souviens.

Au réveil le problème c'est qu'il faut que j'élimine de la liste Steve Vai et Barbara Streisand. Je pense qu’ils sont pas libres.

mardi, avril 22, 2008

Nuit du 21 au 22 avril 2008.

Qu'est ce que je fais dans cette petite maison de bois humide au fond d'une vallée en pleine forêt ?
Je me fais (presque) enculer.
Je suis avec Vincent P et un ami a lui. Tous les deux sont musclés, bruns, trapus. Et en slip.
Je dois dire que j'en mène pas large. Je me demande qui a pu leur dire que je serai d'accord pour ça.
Alors d'abord on prend un peu d'Iboga. L'ami de Vincent me montre comment faire, il entoure son bras autour de ses épaules, la main sur l'omoplate, et avale le contenu d'une fiole. Je ressens les effets de la drogue en même temps que lui, en plus d'une incroyable euphorie, tous les éléments dans mon champ de vision se transforment en formes géométriques simples et vibrantes. Je reconnais un fusil parmi ces formes et je me demande une seconde s'il ne faut pas se tirer une balle dans la tête pour parfaire l'effet.

Je suis à nouveau dans la chambre, sombre, sentant la sueur et l'électricité. Je suis agenouillé à côté du lit, en slip, avec Vincent, et son ami fait des vas et viens vers la porte vitrée de la chambre à travers laquelle je vois d'autres hommes impatients.
Il y a des fils barbelés au milieu de la pièce et je dois me baisser pour les éviter chaque fois que je bouge sur le matelas près du lit.
J'essaye de parlementer. "Qui vous a dit que j'aimais me faire enculer ?"
"Je met des trucs tout petit dedans normalement"
"Ca me plaît pas du tout votre idée"

Là, une panne de courant. L'ami de Vincent sors par la porte fenêtre qui donne sur la forêt détrempée, je passe la tête pour voir un tas d'objets confits dans leur jus de moisissure près de la façade en bois. Quand je rentre à nouveau dans la chambre je remarque une ligne haute tension juste devant la maison... Et les câbles rentrent dans la chambre tiens, ah ben tiens c'est ça les barbelés que j'évite depuis tout à l'heure, ils doivent pas louer cher ici, j'espère qu'il y a pas de jus la dedans, les câbles traversent le lit et transpercent le mur de l'autre côté.
Vincent veut voir s'il y a de la tension ou pas, il glisse son visage entre deux câbles et touche l'un puis l'autre alternativement. Un gros claquement indique que le courant a été rétabli, Vincent touche enfin les deux câbles et se prend une châtaigne telle que je vois son crâne par transparence.
Il a l'air secoué tiens, 10.000 volts qu'il me dit, « non pas 10.000, plutôt 780 » je lui dis, et là son pote rapplique, on a pas le temps de le prévenir, il agrippe deux câbles, se prend la bourre, ricane, tente d'enjamber, s'en reprend une deuxième, puis une troisième, ça pète de partout on dirait un Tex Avery, à la fin j'ai peur qu'il me touche et je me jette en arrière... Dans mon lit... Je me suis réveillé.

lundi, avril 21, 2008

Nuit du 20 au 21 avril 2008.

En début de nuit je suis pris pour jouer dans une pièce de Françoise C.
Une sorte de sitcom, mais au théâtre. C’est d'un niveau littéraire épouvantable mais c'est ce qui plait au public. C'est moderne. Je joue le rôle d'une sorte de DJ à la David Guetta. J'ai trois mois pour appendre à danser le break et à mixer et scratcher. Les autres comédiens sont tous pédés.
Je dois aussi faire disparaître cette vilaine peau et avoir un rythme de vie plus sain. Ok.

Je suis avec Anaïs C dans une petite maison près de Callelongue (maintenant je me rends compte que tous les lieux sont inversés, comme vu dans un miroir. Ce qui est à gauche est à droite). Je la prends dans mes bras, elle a un cul gigantesque. Nous décidons d'aller baiser à la cave, on dit à la voisine qu'on en a pour une demie heure (pour qu'elle garde la maison).

Maintenant je suis toujours en bord de mère, il y un soleil rasant sur les vagues, agréablement chaud. Sophie V partage un buvard d'acide en trois.
Peu après je marche sur la route qui serpente près de la cote et je me dirige vers une centrale nucléaire. Et hop ça saute, c'est incroyablement beau la lance de feu qui s'élève en l'air. Je suis dans un petit chemin entouré de palissades en bois, je comprends que c'est pour diriger la lave vers le village. Je détourne le chemin vers la mer et je cours rejoindre mes amis sur la plage.

Peu après je suis à une sorte d'interview politique. Le jeune benêt interrogé est celui qui est accusé d'avoir voulu mettre le village sous la lave. Il s'exprime mal. A un moment il dit "…grâce à vos accusations véréreuses…".
Je suis derrière un journaliste et j'intervient "Vénéneuses on dit"...
"Ah, Véréreuse ..."
"Vénéneuse"...
"Oui, véréreuse.."
Ca continue comme ça jusqu'au réveil.

mardi, avril 01, 2008

Trois rêves de mars.

Nuit du 23 au 24 mars 2008 : Cette nuit je prend de l’Ayahuasca. En réalité c’est juste du lierre commun que l’on trouve un peu partout dans les bosquets de la ville. Beaucoup d’utilisateurs expérimentent des peurs intenses et des pertes de confiance importantes. Moi ça va. Je trouve même que ça fait pas grand-chose, on a l’impression d’être dans un rêve juste.
Je vois les gens agglutiné autour des jardins publics. La ville est grise.
Là Stelios se pointe et me met sur ses épaules, et puis il saute assez haut pour que ma tête puisse crever un plafond invisible, tout s’illumine, la ville se transforme en immense plage et je vois tous les gens comme des enfants qui jouent dans le sable. Sérénité absolue. Je comprend que c’est ça que j’aurais du voir avec l’Ayahuasca.
Cool.

Nuit du 24 au 25 mars 2008 : Je vis en collocation avec deux babs, Corentin et Coriton. Ils sont affalés dans un lit la plupart du temps. Dans le salon je retrouve Stéphane M occupé à refaire tout le sol du salon avec de la faïence noire et blanche. Les motifs sont constitués de piques et de trèfles.
Devant la maison (immense) il y a un magnifique cimetière à flanc de colline, éclairé par le soleil couchant. La pierre est orangée.
Et là, un coup de vent et on voit la pierre devenue molle s’agiter comme des buissons, les tombes qui dansent. On s’exclame, c’est magnifique.


Nuit du 29 au 30 mars 2008 : J’assiste à un défilé spectacle d’un certain Olivier Schwabe. C’est grandiose et inventif. On dirait l’arrivée des habitants fantomatiques dans « Le voyage de Chihiro ». Je note tout et je fais des dessins du défilé dès mon réveil (en rêve). Lorsque je dessine les personnages ils se mettent à vivre. Là je commence à avoir des doutes et comprend s que je rêve. Mais je fais pas l’effort de me réveiller, l’ambiance est trop bien. On dirait du Lynch. Je me dis « c’est sur il va y avoir un géant rouge » et ça manque pas, il arrive, on voit juste les jambes, le public hurle de joie.

Un peu plus tard je récupère mes affaires de branlette, toutes glutinée, dans la chambre de mes parents.