mardi, avril 17, 2007

Nuit du 16 au 17 avril 2007.

Un rêve furieux, plusieurs réveils, noyés dans la sueur.
L'intégralité de la nuit je l'ai passée dans notre ancien appartement de la caserne Champerret (mon père était Pompiers de Paris) un long couloir de 35m avec les salles disposés que d'un seul côté, un grand appartement de fonction de170m2.

Mes premiers souvenirs sont ceux d'un réveil brutal suite à mon errance dans l'appartement. J'ai l'impression que je n'ai pas mes lunettes car tout est flou et il n'y a pas d'électricité, il fait très sombre. J'entre dans la chambre de mes parents et je vois ma soeur à côté du lit, il y a un bébé dans le lit. C'est moi. Le bébé se lève et viens vers moi, il me dit "Tu vas mourir vendredi, Mouloudji". A cette annonce je l'écartèle en tirant très fort sur ses bras puis je fini d'écrabouiller son corps dans mes mains, comme une boule de papier. J'entends les hurlements de ma soeur. Je me réveille. En sueur.

De retour dans l'appartement je prends conscience que je rêve et malgré le malaise qui me prend au ventre j'essaye de déclencher des évènements monstrueux en poussant des cris par l’ouverture des chambres. Je revois le bébé et plusieurs chiens avec lui. Je m'acoquine avec un beau pompier et le rêve se transforme en une sorte de teen-movie, même la musique semble aller avec les évènements.
Tout ce dont je me souviens maintenant c'est qu'on est parvenu à congeler le bébé dans un grand bloc de glace qu'on a ensuite jeté dans l'escalier.
Peu après je me retrouve dans une piscine avec le beau pompier. Il tient le bébé encore congelé dans un panier et m'en montre un autre vide. Il me dit que "c'est pas terrible pour le faire passer d'un panier à l'autre".
Jusqu'ici c'est n'importe quoi.

Là où ça devient intéressant c'est que je me dis qu'en me réveillant je peux chantonner la musique que j'entends en rêve.
C'est ce que je décide de faire.
Je me réveille dans ma cabane et prend mon portable, on peut enregistrer dessus. Sauf que là la combinaison de touches ne fonctionne pas du tout. Ca m'intrigue.
Et puis il ya un mec qui rentre dans la chambre avec une grand mère et qui demande que je lui fasse de la place dans le lit parce qu'il y fait très chaud. Ca m'énerve carrément. Je refuse et me recouche. Je me concentre pour me réveiller réellement. Je vois pour la première fois le passage, j'en vis tous les instants. C'est épouvantable comme douleur. Je suis couché dans mon lit dans cet univers merveilleux et à force de douleurs et de cris je parviens à m'éveiller.
C'est l'aube, la chambre est glacée et je sens à nouveau mon corps, la souffrance d'exister.
Je prend mon portable et j'enregistre sur mon téléphone, d'une voix endormi, un pauvre air entendu mille fois. Un peu genre Benny Hill.

1 Comments:

Blogger Alexandre said...

Tu étais donc dans le coup pour les enfants congelés.

Ben tu n'es pas prêt d'avoir l'e-mail de Fanny M dans ces conditions.

10:30 PM  

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