mardi, mars 27, 2007

Nuit du 26 au 27 mars 2007.

Ah ben non. Je dis des conneries, parce que celui là il était limpide :

On monte une pièce de théâtre dans une vielle bâtisse gothique (dans le sens Hollywoodien). C’est vraiment très gothique. Même la nuit d’encre pendant qu’on monte le truc est gothique.
Bon. C’est une pièce de Françoise C et Claude A (le directeur technique) supervise le montage.

Au fur et à mesure colin A (le régisseur plateau) et moi on trouve que la machinerie est drôlement compliquée, limite dangereuse.
Pour dire, là je me trouve sur un petit parapet de pierre de 10 cm de côté et je dois assurer le haut d’une échelle trois brins. J’ai un peu le vertige, je trouve ça bizarre. C’est du à la géométrie non-euclidienne du lieu je me dis.
L’échelle est totalement dépliée et un acteur monte vers moi, je vois Colin qui bosse en dessous, ça me fout les jetons. Et patatra. L’acteur se tue en tombant. J’essaye de retenir le troisième brin qui se décroche avec le pied, je crie pour prévenir Colin mais trop tard. Patatra il est mort.
Là j’ai une pensée pour le spectacle, j’ai décidé d’annuler, je trouve ça trop dangereux.
En attendant il reste un acteur accroché à l’échelle, elle-même pendu à mon pied. Mais je tiens bon. Il se trouve que l’acteur pendu à l’échelle est un nain. Il s’appelle Pierre François. Donc il n’y a pas trop de poids.

Un peu plus tard je suis dans les entrailles de la bâtisse et c’est un vrai cauchemar, il y a des gémissements et des cris de dingues partout. La raison, il y a un tas de caches secrètes (des petits tunnels) avec des retardés mentaux dedans, allongés, et ça dans tous les murs. C’est flippant, je me demande ce qu’ils peuvent bien manger.

J’ai peu après la réponse. J’ai remis mon échelle contre la façade pour monter décrocher un truc et, à mi chemin, je vois des petites trappes en bois. En passant devant, elles s’ouvrent et je comprends que ce sont les seuls accès aux petits tunnels, par l’extérieur pardi !
Là donc il y a la tête d’un type allongé qui sort et qui me propose de me faire un peu de place, je suis pas trop d’accord, et ceux qui sont un peu au dessus poussent l’échelle.
En gros il me reste deux solutions, tomber avec l’échelle ou sauter dans un petit tunnel et me retrouver avec ces drôle de types (qui ont des gueules à la Bosch) pour vivre dans les murs.

Denier recours, je m’accroche au treillis de la façade et me tire de ce mauvais pas.

En me réveillant je reste persuadé que c’est grâce à Pierre François que je m’en suis sorti.


2 Comments:

Blogger Alexandre said...

C'est bon quand tu mets des images aussi.
Ca aide pour préciser l'atmosphère.

Faudrait que tu mettes de la musique en plus. Que tu composes de la musique dans tes rêves et que tu la notes à ton réveil.

De manière générale il faut que tu nous fasses de la musique.
Si tu ne nous en fais pas on va venir te casser la gueule et défaire tes lacets.
T'es prévenu. On te lâchera pas.

12:14 AM  
Blogger Le type qui fait les photos said...

Mhh
Je suis pas sûr d'aimer moi, les images;
Quand je relis un rêve plus ancien, j'ai toujours une image mentale différente des premières fois
...
Zgnûûû

2:16 AM  

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