mardi, avril 01, 2008

Trois rêves de mars.

Nuit du 23 au 24 mars 2008 : Cette nuit je prend de l’Ayahuasca. En réalité c’est juste du lierre commun que l’on trouve un peu partout dans les bosquets de la ville. Beaucoup d’utilisateurs expérimentent des peurs intenses et des pertes de confiance importantes. Moi ça va. Je trouve même que ça fait pas grand-chose, on a l’impression d’être dans un rêve juste.
Je vois les gens agglutiné autour des jardins publics. La ville est grise.
Là Stelios se pointe et me met sur ses épaules, et puis il saute assez haut pour que ma tête puisse crever un plafond invisible, tout s’illumine, la ville se transforme en immense plage et je vois tous les gens comme des enfants qui jouent dans le sable. Sérénité absolue. Je comprend que c’est ça que j’aurais du voir avec l’Ayahuasca.
Cool.

Nuit du 24 au 25 mars 2008 : Je vis en collocation avec deux babs, Corentin et Coriton. Ils sont affalés dans un lit la plupart du temps. Dans le salon je retrouve Stéphane M occupé à refaire tout le sol du salon avec de la faïence noire et blanche. Les motifs sont constitués de piques et de trèfles.
Devant la maison (immense) il y a un magnifique cimetière à flanc de colline, éclairé par le soleil couchant. La pierre est orangée.
Et là, un coup de vent et on voit la pierre devenue molle s’agiter comme des buissons, les tombes qui dansent. On s’exclame, c’est magnifique.


Nuit du 29 au 30 mars 2008 : J’assiste à un défilé spectacle d’un certain Olivier Schwabe. C’est grandiose et inventif. On dirait l’arrivée des habitants fantomatiques dans « Le voyage de Chihiro ». Je note tout et je fais des dessins du défilé dès mon réveil (en rêve). Lorsque je dessine les personnages ils se mettent à vivre. Là je commence à avoir des doutes et comprend s que je rêve. Mais je fais pas l’effort de me réveiller, l’ambiance est trop bien. On dirait du Lynch. Je me dis « c’est sur il va y avoir un géant rouge » et ça manque pas, il arrive, on voit juste les jambes, le public hurle de joie.

Un peu plus tard je récupère mes affaires de branlette, toutes glutinée, dans la chambre de mes parents.