lundi, août 28, 2006

Nuit du 26 au 27 août 2006

Nuit d’une rare violence.

Je suis une sorte de super soldat dans une armée occidentale.
On me lâche avec d’autres camarades dans des territoires du Moyen Orient.
Je fais des milliers de morts civils juste en courrant parmi eux et en lâchant des tas de projectiles mortels autour de moi.

Plus tard, les survivants de notre armée se trouvent quelque part en Sibérie, nous sommes blessés, l’armée est en déroute.
Mais surtout, l’ennemi lâche depuis les cieux embrumés d’immenses statues de bronze (de plusieurs kilomètres de long). Les statues sont horizontales, le buste tourné vers le sol, le visage impavide, les bras le long du corps. Lorsqu’elles rentrent dans l’atmosphère, leurs faces visibles s’embrasent et le spectacle est d’une beauté absolue, on ne peux pas s’empêcher de regarder ces colosses tomber, rougeoyant dans le bleu du ciel et s’écrasant sur la steppe.
Roger R est là, il me dit que c’est de cette façon que l’Assaï crée une « parade économique ».
On s’enfuit en luge avec des débris de maison.