Nuit du 28 au 29 juillet

Cette nuit je suis dans un village de bord de mer, dans le Nord.
Je suis chez ma famille de Belgique et tout est pauvre, sale, rongé par le sel.
Les gens se méfient les uns des autres, quand je demande mon chemin, on me le dit à l'oreille.

Je suis avec Thierry Frémont.
Il y a un distributeur de bonbon dans la rue, un vieux truc en bois. Pour acheter les bonbons il faut insérer des tickets épais comme du papier à cigarette et avec un code barre délavé dessus. J'en insère bien cinq six avant d'en avoir marre. En regardant le dessus du distributeur je vois qu'on a accès au bonbons. J'en prend une poignée et je préviens Thierry qu'ils sont périmés depuis 94 (c'est écrit dessus).
Il se trouve que nous sommes en retard pour l'école.
On court sur la plage.
Je rate mon arrêt en bateau et je saute à l'eau, mais trop près de l'hélice et je me fais happer.
Ca me réveille.

La nuit, dans le même genre de hameau, des enfants vendent de la citronnade qu'ils font eux mêmes. C'est vraiment la misère ici.
Il fait sombre, triste et pauvre.