lundi, avril 25, 2005

Nuit super importante du 24 au 25 avril 2005

Alors là, pour le coup. J'aurais vraiment voulu y rester. D’ailleurs je me le suis bien dit tout haut vers 6h du mat. Je me réveille d'un rêve d'une clarté inouïe.
Là les petits gardiens ont merdés parce que je m'en souviens encore parfaitement. Et ça me prouve définitivement que c'est aussi vrai que tout le reste mais que c'est surtout bien mieux.

Je suis dans cette grande maison de famille magnifiquement décorée. On fait une grande fête avec à peu près tout le monde.
Tout ceux que j'ai déjà rencontrés sont là.
C'est une bonne soirée, on peux boire, manger, caresser des chiens d'excellentes races.

Vers la fin de la soirée, Angèle A a semble t-il trop bu et commence à péter les plombs, je suis dans la salle à côté lorsqu'elle se met à hurler dans la cuisine. Je vois son mari Claude A qui se réfugie dans le salon l'air navré.
Dans la cuisine je vois Angèle entouré d'un tas d'amis essayant de la retenir, mais c'est une furie. Elle vide le frigo en jetant tout au sol, les boissons, les plats. Elle hurle.

Un moment je me dis "je vais la calmer, je vais lui faire sortir des cris". On se juche tous les deux sur le frigo, j'attire son attention, elle est plutôt joyeuse en fait. Je suis à dix centimètres de son visage, j'essaye de crier sans succès, juste des petits couinements qui sortent. Du coup elle ne comprend pas trop ce que je veux faire.

Bon j'abandonne. Je m'écarte de la scène et récupère mes affaires. J'ai bien envie de me barrer pour éviter de ranger. Le sol est trempé, il y a de la bouffe partout.
Je disparais.

Je suis nulle part lorsque je reçois les photos de la fin de la soirée sur mon portable.
C'est Claude qui me les envoie. Je vois Angèle en train de montrer sa chatte. Les photos sont prises en contre plongés et elle écarte vraiment bien ses lèvres. Je trouve ça plutôt cool. Elle a 50 ans mais une petite chatte rose appétissante. En plus elle fait une sacrée gueule de pute avec un grand sourire.
En passant les photos je tombe sur d'autres. C'est moi. Le flash dans la gueule pris en train de baiser de façon acrobatique une fille noire.
Moi même me demande qui c'est et je réponds à moi même que c'est Mariama.
Les photos sont belles pour un portable et sa peau est magnifique.

Je décide de revenir dans la maison. Tout le monde doit être barré.
C'est la nuit, j'allume très peu de lumière pour avoir cette ambiance incroyable de manoir. Il reste un chien tout de même dans une chambre. Une sorte de croisement entre un King Charles et un Epagneul Français.

Dans le salon je décide de rentrer dans une série des années 30. Je me retrouve dehors, l'air est d'une pureté absolue. Il fait nuit et nous sommes en noir et blanc. Le sol est comme du charbon, il y a une grande plaine avec une route en arc de cercle, des voitures anciennes sont stationnées un peu partout. Ca nous servira pour nous cacher et pouvoir discrètement approcher de la prison qui se trouve un peu plus loin. A 300 mètres.

Merde. J'ai jamais vu un ciel pareil.
Déjà, la nuit vue en bobine noir et blanc c'est magnifique. Mais le ciel, mon Dieu, il me remplit de joie. J'ai jamais rien vu d'aussi beau.
Nous sommes 3, un gars est parti devant libérer quelqu’un dans la prison. Je suis avec un flic américain des années 20. Avec la casquette et tout. Il avance plus vite que moi, de voiture en voitures. Je me planque à plat ventre au bord de la route. J'entends la sirène de la prison; on a du se faire repérer. Je commence à rebrousser chemin. J'ai juste le temps de me retourner pour voir mon pote le flic se faire attraper par une ombre blanche. Il me crie "si tu trouve du shit j'en veux bien" avant d'être torturé à mort. Il faut que je revienne dans la maison. J'ai froid et je commence à avoir un peu peur.
La Porte pour revenir c'est une vielle dans un rocking chair, elle est au milieu de la plaine. Je la rejoins, on dirait une meuf du vaudou. Pour arrêter tout ça et revenir faut qu'elle me tranche la gorge.

C'est bon je suis dans la maison.
Dommage elle est un peu hantée maintenant, j'entends de sacrés coups sourds. Je tremble, je frissonne je sens ça tellement bien. Je commence à approcher d'une chambre particulièrement effrayante. (Quand j'écris ça, c'est encore tellement présent en moi que j'ai les poils qui se hérissent sur tout le corps).

Là je me réveille. Il est 6 heures. Je vais continuer tout de suite. Je note tout ça et je repars dans la maison.

C'est avec Marc M que je reviens pour exorciser un peu la maison. On n’a pas eu beaucoup de temps, on a pu ouvrir 3 portes pas plus. C'était juste sale. On n’a vu personne.

J'y retourne ce soir.